Peut-on arrêter un traitement par analogue nucléos(t)idique chez un malade atteint d’hépatite chronique B ? - 29/07/08
Résumé |
Les analogues nucléos(t)idiques sont très efficaces sur le plan virologique dans le traitement de l’hépatite chronique B. Ils permettent d’obtenir, chez les patients antigène HBe positif (AgHBe +), une séroconversion HBe dans environ 12 à 22 % des cas après un an de traitement. L’obtention de cette séroconversion permet d’envisager l’arrêt du traitement à condition que le patient ne soit pas cirrhotique. Cette séroconversion HBe reste stable dans 70 à 90 % des cas à condition que le traitement par analogue soit poursuivi au moins 6 mois après la survenue de la séroconversion. L’arrêt du traitement doit être associé à une surveillance virologique et biochimique régulière et à long terme. L’arrêt du traitement par analogue chez les patients antigène HBe négatifs (AgHBe -) est plus problématique. Des études ont montré un risque de rechute virologique variant de 44 à 80 % et un risque de rechute biochimique variant de 30 à 70 %. A l’heure actuelle, la stratégie d’arrêt du traitement chez les malades HBe négatif ne doit être envisagée que dans le cadre d’études prospectives chez des malades traités depuis plusieurs années et ayant, depuis plusieurs mois voire plusieurs années, un ADN VHB indétectable par les méthodes de détection les plus sensibles.
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Nucleos(t)ide analogues are very efficient in the treatment of chronic hepatitis B. In the HBe antigen positive patients, the HBe seroconversion rates range from 12 to 22% after one year of treatment. When HBe seroconversion occure, it is possible to stop the treatment with analogue but only in non cirrhotic patients. If the treatment with analogue is continued for at least 6 months after confirmed HBeAg seroconversion, the HBe seroconversion is durable in 70-90% of patients. The follow up should be done during years. Stopping the treatment is more problematic in HBe antigen negative patients. A virological relapse occur in 44 to 80% of cases and a biochemical relapse occur in 30 to 70% of cases. Stopping the treatment with an analogue in this population should be considered only in a prospective study with careful monitoring and with a long term follow up.
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Vol 32 - N° 1P2
P. 50-55 - janvier 2008 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.