Régulièrement, l’Assurance maladie lance des campagnes d’incitation à la vaccination en direction des familles mais aussi des professionnels de santé. Les premières n’étant plus contraintes par l’obligation légale de faire vacciner les enfants – les obligatoires le restent, les autres ne sont plus que « recommandées » –, on constate qu’il faut régulièrement ressasser les arguments qui expliquent l’intérêt de protéger précocement les enfants. Les seconds n’ont peut-être pas toujours les bons arguments pour en convaincre les familles (les mères surtout) ou pensent que tout le monde est informé, convaincu. L’effort d’information et surtout d’explication ne doit pas s’interrompre. Les soignants sont là pour remettre les idées en place, sans concession.\nSi l’on n’est plus à l’époque des virulentes contre-campagnes anti-vaccinalistes, il n’en reste pas moins que les idées fausses sont une des causes de notre retard de couverture vaccinale : par exemple que ces trois maladies sont bénignes et « obligatoires » à la petite enfance !

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Vol 2006 - N° 0017

P. 11-17 - avril 2004 Regresar al número

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