Les allergies alimentaires - 18/06/08
Valérie Lequien : journaliste
Les allergies alimentaires voient leur prévalence augmenter sans cesse. Combinées à d’autres facteurs allergiques, elles peuvent conduire au choc anaphylactique ou à une grave crise d’asthme, avec quelques cas de décès. Le plus souvent la sensibilisation aux fruits, protéines allergisantes, se fait progressivement. Les premiers signes d’alerte sont facilement repérables : rougeurs, vomissements et sont rarement d’emblée gravissimes. Face aux risques encourus, c’est dès la grossesse que, chez les familles atopiques (au moins un cas d’allergie au premier degré), les mesures préventives par l’élimination des substances incriminées commence. Un nouveau consensus sur la diversification alimentaire propose de retarder son introduction aux six mois révolus, et d’introduire le plus tardivement possible les protéines susceptibles d’être allergisantes. Les tests de provocation déterminent les allergies réelles : certains produits devront être bannis des régimes alimentaires à vie. Cela nécessite une éducation rigoureuse des patients, et l’instauration de projets d’accueil individualisés pour l’intégration des enfants allergiques au sein des collectivités, dès le plus jeune âge.\nOn note toutefois une recrusdescence des allergies croisées. Des recherches sont menées afin de pouvoir accroître la tolérances à ces substances.
Esquema
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Vol 2005 - N° 0185
P. 15-24 - mai 2003 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.