Place des opioïdes en pratique chez les jeunes rhumatologues - 26/11/24
Resumen |
Introduction |
La prescription des opioïdes est fréquente en rhumatologie pour soulager les douleurs intenses. Cependant, leur consommation n’est pas dénuée de risque. La prescription des opioïdes est fréquente en rhumatologie pour soulager les douleurs intenses. Cependant, leur consommation n’est pas dénuée de risque.
Patients et méthodes |
L’objectif de notre étude est d’évaluer l’attitude pratique des jeunes rhumatologues concernant cette prescription. Il s’agit d’une étude transversale moyennant un questionnaire comportant 15 items évaluant les attitudes pratiques par rapport à la prescription des opioïdes des résidents en rhumatologie.
Résultats |
L’étude a inclut 33 résidents d’âge moyen 27,30 ans [25–32] et une durée moyenne d’exercice de 2,51 ans [1–4]. La prescription des opioïdes a été considérée comme une solution temporaire chez 51,5 %, de dernier recours chez 21,4 %, et essentielle pour soulager la douleur chez 21,4 %. Le recours aux opioïdes était Occasionnel (5–25 % des patients) chez 45,5 % et Fréquent (plus de 25 % des patients) chez 21,2 %. Les principales indications étaient La lombosciatique et la lombalgie aigue (84,8 %), suivies des rhumatismes inflammatoires chroniques (51,5 %). Les associations tramadol-paracétamol (81,8 %) et Codéine-paracétamol (75,8 %) étaient les molécules de choix. L’avis d’un senior était sollicité avant prescription dans 72,7 % des cas. La Sévérité de la douleur (97 %) et l’impact sur la qualité de vie (87,9 %) étaient les critères les plus considérés. Les principaux freins à la prescription des opioïdes étaient le risque de dépendance et de mésusage (93,9 %), la fréquence des effets indésirables (75,8 %) et les antécédents de toxicomanie (63,6 %). Le risque de dépendance était considéré avant prescription dans 66 % des cas. Aucune échelle n’était utilisée pour évaluer ce risque chez 84,8 % tandis 12,2 % utilisaient l’échelle Opioidrisk Tool. La prescription d’opioïdes était limitée à 7jours chez 45,5 % et adaptée au cas chez 39,4 %. La majorité des prescripteurs (69,7 %) informaient leurs patients des risques des opioïdes. Les stratégies utilisées pour minimiser ces risques étaient la prescription des doses minimales efficaces (91 %) et l’éducation thérapeutique des patients (84 %). La majorité des résidents (91 %) estimaient que leur formation était insuffisante pour prescrire les opioïdes.
Conclusion |
D’après notre étude, un renforcement de la formation des médecins sur les bonnes pratiques de prescription des opioïdes doit être mis en place pour assurer la bonne prise en charge et la sécurité des patients.
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Vol 91 - N° S1
P. A356-A357 - décembre 2024 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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