Étude observationnelle prospective monocentrique sur la prise en charge de lombosciatique d’origine discale en hospitalisation de semaine et conventionnelle avec réalisation de deux infiltrations épidurales successives par la voie du canal sacré - 26/11/24
Resumen |
Introduction |
La lombosciatique est une pathologie fréquente avec un fort retentissement fonctionnel dont l’évolution est souvent favorable en quelques semaines ; cependant, en cas de persistance, des soins complémentaires peuvent être nécessaires. Les infiltrations de corticoïdes sont donc parfois proposées. Nous avons voulu évaluer l’efficacité de deux infiltrations en hospitalisation réalisées à 48heures d’écart associée à une éducation en kinésithérapie sur les lombosciatiques disco-radiculaires. L’objectif principal de l’étude était une EVA radiculaire ≤3 à un mois.
Patients et méthodes |
L’étude était monocentrique, non interventionnelle, de cohorte, prospective. Le patient bénéficiait en hospitalisation de deux infiltrations, espacées de 48h, sous repérage échographique du canal sacré. Chacune était réalisée avec 3ml de lidocaïne, 2ml d’hydrocortancyl et 15ml de NaCl 0,9 %. Il bénéficiait également d’une éducation kinésithérapeutique, était convoqué pour une consultation à un mois et appelé à 3 mois. Nous avons inclus 80 patients pour tenir compte des perdus de vue sur 53 calculés initialement pour un risque alpha de 5 %. Les critères d’inclusions étaient une radiculalgie avec imagerie concordante, d’évolution comprise entre 4 semaines et 6 mois chez des patients>18 ans et<65 ans.
Résultats |
Les données sont présentées sur la Fig. 1. Il s’agissait pour la majorité de radiculalgies L5 ou S1 (92,4 %). La moyenne de l’EVA radiculaire à J0 était de 7,4/10. À un mois, 54 % des patients avaient une EVA≤3 (p-value<0,05) avec une diminution significative de leur EVA (–2,9 points, p-value<0,001). Nous avons également étudié plusieurs facteurs prédictifs d’évolution : seule la présence d’un Lasègue croisé initial était prédictive d’une mauvaise évolution. À 3 mois, un tiers des patients étaient opérés et la moitié travaillait (Fig. 2).
Discussion |
Même si les radiculalgies se résolvent souvent spontanément, leur impact quotidien est important. L’évaluation du meilleur mode d’infiltration et la place de celles-ci dans la prise en charge restent difficilement évaluables tant les méthodes utilisées dans la littérature diffèrent. Mais, l’infiltration sous échographie est un geste simple, rapidement efficace, ce qui est important dans une population jeune en activité professionnelle. En dehors de la présence d’un Lasègue croisé, il existait une tendance à une meilleure évolution en cas de prise en charge<6 semaines de la douleur. D’autres études comparatives restent nécessaires pour comparer les thérapeutiques.
Conclusion |
Cette étude est, à notre connaissance, la seule à avoir évaluer l’évolution douloureuse selon les modalités décrites et retrouve un bénéfice à un mois pour plus de la moitié des patients.
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Vol 91 - N° S1
P. A348-A349 - décembre 2024 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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