Caractéristiques des patients atteints de rhumatisme psoriasique traités par Guselkumab ou par un inhibiteur de l’IL-17 : résultats de l’étude observationnelle multicentrique PsABIOnd en cours - 26/11/24
Resumen |
Introduction |
Les études observationnelles fournissent des informations importantes sur l’efficacité des traitements, or il y a peu de données sur l’utilisation des inhibiteurs de l’IL-17 (IL-17i) et de l’inhibiteur de l’interleukine-23 (IL-23p19i) guselkumab (GUS) en vie réelle pour le traitement du rhumatisme psoriasique (RhPso).
Objectif : obtenir un aperçu du profil des patients atteints de RhPso initiant un traitement avec GUS ou un IL-17i en vie réelle via une analyse intérimaire des patients inclus dans l’étude observationnelle PsABIOnd.
Patients et méthodes |
PsABIOnd est une étude de cohorte prospective, observationnelle menée dans 20 pays évaluant la persistance, l’efficacité et la sécurité du traitement chez les adultes atteints de RhPso initiant GUS ou un IL-17i en 1re, 2e, 3e ou 4e ligne de biothérapie. D’août 2021 à mai 2023, sur les 1300 patients prévus, 586 ont été inclus, dont 483 ayant des données à l’inclusion disponibles et analysables. Cette analyse intermédiaire décrit les caractéristiques sociodémographiques, les traitements antérieurs et concomitants du RhPso, les comorbidités et les paramètres de la maladie à l’inclusion, y compris les résultats rapportés par les patients (PRO).
Résultats |
Au total, 263 patients ont initié un traitement par GUS et 220 par un IL-17i. Les cohortes GUS/IL-17i étaient comparables en termes de caractéristiques sociodémographiques, maladie des patients et traitements concomitants du RhPso (Tableau 1, Tableau 2). GUS et IL-17i étaient principalement prescrits en 1re (33 %/36 %, respectivement) ou 2e (27 %/34 %) ligne de biothérapie. Parmi les patients bioexpérimentés, davantage de patients ont initié GUS vs un IL-17i en raison d’un échec primaire (30 %/22 %). Les comorbidités les plus courantes dans les cohortes GUS/IL-17i étaient les maladies cardiométaboliques (48 %/44 %) et l’obésité (44 %/34 %). Les scores moyens de cDAPSA/DAPSA (26,4–28,8) indiquaient une activité modérée à sévère de la maladie au niveau articulaire. Le nombre d’articulations douloureuses (4,3/4,6) et gonflées (10,1/11,4) ; la proportion de patients présentant une enthésite (52 %/56 %), une dactylite (18 %/20 %), une atteinte unguéale (44 %/47 %) et une atteinte axiale (33 %/34 %) ; et les PROs, étaient similaires entre les cohortes, suggérant une maladie à plusieurs domaines avec un impact important sur la fonction physique et la productivité au travail. Une proportion plus élevée de patients recevant GUS présentait un psoriasis sévère (14 %/7 % avec une SCA>10 %) et un indice moyen de qualité de vie (DLQI) plus sévère (7,9/5,5) (Tableau 2).
Conclusion |
Dans cette analyse intérimaire de l’étude PsABIOnd, des patients atteints de RhPso ont été traités avec GUS ou un IL-17i en 1re ou de 2e ligne dans 60 à 70 % des cas. Les patients traités présentaient une activité de la maladie modérée à sévère au niveau articulaire, une maladie multi-domaine et une altération de l’activité et de la productivité au travail. Comparé aux patients traités par IL-17i, GUS était plus souvent prescrit chez les patients atteints d’une maladie cutanée plus sévère. Ces résultats donnent un aperçu des schémas de prescription et peuvent être utiles pour interpréter les données à venir sur l’efficacité en vie réelle.
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Vol 91 - N° S1
P. A296-A297 - décembre 2024 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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