Intérêt des examens d’imagerie dans le diagnostic étiologique des pathologies granulomateuses - 26/11/24
Resumen |
Introduction |
Le diagnostic positif d’un granulome est souvent simple et repose sur l’examen anatomopathologique d’une biopsie d’un organe atteint. La difficulté réside dans le diagnostic étiologique qui conditionne la prise en charge thérapeutique. Le but de notre étude était d’évaluer l’intérêt des examens d’imagerie dans le diagnostic étiologique des pathologies granulomateuses.
Patients et méthodes |
Étude étiologique transversale ayant inclus des patients chez qui un granulome a été confirmé par un examen histopathologique dans un service de médecine interne sur une durée de 11 ans.
Résultats |
Nous avons retenu 62 cas de pathologies granulomateuses. Le sex-ratio femme/homme était égal à 9,3, l’âge moyen de nos patients au moment du diagnostic était de 54 ans±15.
Une étiologie au granulome a été identifiée dans 50 (81 %) cas dont 30 (60 %) cas de sarcoïdose, 10 (20 %) cas de tuberculose, un lymphome dans cinq (10 %) cas, une cholangite biliaire primitive dans quatre (8 %) cas et un cas (2 %) de maladie de Castleman ainsi que 12 (19 %) cas sans étiologies.
La radiographie du thorax a été réalisé chez 58 (94 %) patient elle montrait un syndrome interstitiel chez 12 patients chez qui une étiologie a été retrouvé et aucun patient sans étiologie (p=0,037), alors qu’un élargissement médiastinal a été retrouvé chez 14 patients avec chez qui une étiologie a été retrouvé au granulome et aucun patient sans étiologie (p=0,026).
La tomodensitométrie thoraco-abdomino-pelvienne a été réalisée chez 50 (81 %) patients et a montré respectivement chez les patients chez qui une étiologie du granulome a été retrouvée et ceux sans étiologie : une infiltration interstitielle pulmonaire dans 17 vs un cas (p=0,038), la présence de nodules ou micronodules pulmonaires dans 22 vs un cas (p=0,026), des adénopathie profonde dans 37 vs quatre cas (p=<0,001), une hépatomégalie dans 13 vs deux cas (p=0,043) et une splénomégalie dans 12 vs deux cas (p=0,078).
L’échographie abdomino-pelvienne a été réalisée chez 32 (52 %) patients présence d’une hépatomégalie ou d’une splénomégalie sur l’échographie abdominale n’étaient pas significativement associées à la présence d’une étiologie (p=0,524 ; p=0,346).
Conclusion |
Les examens d’imagerie peuvent être d’une grande aide diagnostique. Chez nos patients, l’examen complémentaire d’imagerie ayant la meilleure rentabilité étiologique était la TDM thoraco-abdomino-pelvienne. Le clinicien reste confronté au problème de disponibilité, d’irradiation et de coût plus importants. En dehors des contre-indications et si la situation clinique le permet, une imagerie par TDM constitue le meilleur choix pour l’exploration d’une granulomatose.
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Vol 91 - N° S1
P. A292 - décembre 2024 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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