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Caractéristiques cliniques et paracliniques de la cohorte française d’ostéopathie au méthotrexate METHOFRACT - 26/11/24

Doi : 10.1016/j.rhum.2024.10.310 
F. Robin 1, , R. Ghossan 2, N. Mehsen 3, L. Triquet 4, G. Coiffier 5, M. Mina 6, M.E. Pickering 7, C. Barthe 8, J. Paccou 9, I. Roitg 10, J.P. Hauzeur 6, E. Chatelus 11, E. Koumakis 2, A. Aubrun 12, M. Branquet 13, J.L. Legrand 14, T. Schaeverbeke 3, A. Leloix 1, E. Massy 15, M. Masson 16, J. Nicolau 17, C. Ghiringhelli 3, M. Decrock 10, C. Durel 18, B. Bouvard 19, B. Cortet 9, C. Casadepax-Soulet 20, O. Malaise 6, R.M. Javier 21, K. Briot 2, P. Guggenbuhl 1
1 Rhumatologie, CHU hôpital Sud, Rennes, France 
2 Rhumatologie, hôpital Cochin, Paris, France 
3 Service de rhumatologie, CHU Pellegrin, Bordeaux, France 
4 Pharmacologie, centre hospitalier universitaire de Rennes, Rennes, France 
5 Rhumatologie, CH de Dinan, Dinan, France 
6 Service de rhumatologie, CHU de Liège et université de Liège, Liège, Belgique 
7 Service de rhumatologie, CHU de Clermont-Ferrand, Clermont, France 
8 Service de rhumatologie, clinique Tivoli, Bordeaux, France 
9 Rhumatologie, CHU de Lille, Lille, France 
10 Service de rhumatologie, hôpital Maréchal-Joffre, Perpignan, France 
11 Rhumatologie, CHRU, hôpitaux universitaires de Strasbourg, Strasbourg, France 
12 Service de rhumatologie, CHU Bichat–Claude-Bernard, Paris, France 
13 Rhumatologie, Ploemeur, France 
14 Rhumatologie, polyclinique de Riaumont, Liévin, France 
15 Rhumatologie, hôpital Lyon Sud–HCL, Pierre-Bénite, France 
16 Service de rhumatologie, CHU Purpan, Toulouse, France 
17 Rhumatologie, hôpital de Dieppe, Dieppe, France 
18 Rhumatologie, hôpital Saint-Joseph–Saint-Luc, Lyon, France 
19 Rhumatologie, centre hospitalier universitaire d’Angers, Angers, France 
20 Rhumatologie, centre hospitalier ouest Réunion, Saint-Paul, La Reunion 
21 Rhumatologie, hôpitaux universitaires de Strasbourg, Strasbourg, France 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

L’ostéopathie induite par le méthotrexate est une affection rare. Elle est souvent révélée par des douleurs des membres inférieurs liées à des fractures/fissures osseuses métaphysaires, principalement du tibia ou des os du pied. L’objectif principal de cette étude était d’identifier la population affectée et éventuellement d’identifier des facteurs de risque.

Patients et méthodes

Nous avons mené une étude rétrospective multicentrique incluant tous les patients identifiés comme présentant une présentation clinique et/ou paraclinique évocatrice d’ostéopathie liée au MTX. Étaient inclus, par ailleurs, des patients identifiés par la pharmacovigilance nationale, après analyse du dossier médical par l’investigateur principal (FR). Les données recueillies étaient cliniques (recherche des causes classiques et des facteurs de risque de la fragilité osseuse, modalités de traitement après le diagnostic, localisation des fractures), densitométrique (résultats de la densité minérale osseuse au moment du diagnostic et au cours du suivi si disponible), biologique (bilan biologique à la recherche d’une ostéopathie fragilisante) et d’imagerie (imagerie utilisée pour le diagnostic).

Résultats

Entre 2012 et 2024, 64 patients ont été identifiés comme atteints d’ostéopathie au MTX sur la base principalement d’une description clinique et d’imagerie évocatrice (Fig. 1) auxquels s’ajoutent dix autres patients identifiés par la base de données française de pharmacovigilance. Il s’agissait principalement de femmes ménopausées (69/74, 94 %) atteintes de polyarthrite rhumatoïde séropositive (55/74, 74 %), avec des antécédents de fracture ostéoporotique sévère dans 22 % des cas et une ostéoporose densitométrique au moment du diagnostic chez 53 % des patients. Le rhumatisme au diagnostic était inactif ou peu actif (93 %). Seuls 31 patients (42 %) avaient une corticothérapie avec une dose moyenne de 6 (±3) mg/j. La modalité de prise (per os ou sous-cutanée) ou la dose de MTX ne semblait pas en lien avec le développement de ces fractures. Les fractures se situaient principalement dans les régions métaphysaires du tibia (85 %) ou sur les os du pied (55 %), avec des localisations multiples fréquentes (78 %). Le délai diagnostique était souvent important, expliquant la survenue de fractures répétées et s’additionnant au cours du temps (64 %). Le diagnostic était réalisé par IRM de la localisation douloureuse (85 %), mais la scintigraphie osseuse était également utilisée (32 patients, 45 %). Le traitement comprenait classiquement l’arrêt du méthotrexate (89 %) avec l’ajout d’un traitement complémentaire (principalement par bisphosphonates [BP]) chez 42 patients (58 %). L’évolution des douleurs et des fractures a été bonne chez 83 % des patients. Sur les 25 patients évalués à distance (6 mois) traités par arrêt du MTX seul, 92 % présentait une bonne évolution clinique avec cicatrisation sans nouvelle fracture contre 79 % (33 patients) chez les patients traités par arrêt du MTX et BP. Sur les 8 patients chez qui le MTX était maintenu, 50 % présentait une cicatrisation lente ou une nouvelle fracture. Huit patients ont bénéficié de tériparatide en monothérapie ou en association avec une bonne évolution clinique chez sept d’entre eux.

Conclusion

L’ostéopathie induite par le méthotrexate reste une affection rare mais doit être connue et évoquée, surtout en cas de douleurs des membres inférieurs de patientes ménopausées, non expliquées par un déséquilibre du rhumatisme sous-jacent et ne correspondant pas à des localisations de fractures ostéoporotiques classiques. Dans la majorité des cas, l’évolution clinique a été favorable, l’arrêt du méthotrexate permettait une amélioration clinique avec ou sans ajout de BP.

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Vol 91 - N° S1

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