Le jeûne intermittent du Ramadan affecte-t-il l’activité de la maladie chez les patients ayant une spondylarthrite ? - 26/11/24
Resumen |
Introduction |
Évaluer l’impact du jeûne intermittent du Ramadan sur l’activité de la spondyloarthrite(SpA).
Patients et méthodes |
Il s’agit d’une étude prospective monocentrique incluant les patients atteints de SpA conformément aux critères ASAS 2009) qui ont jeûné volontairement pendant le mois de Ramadan de 2023 consultant le Service de Rhumatologie B de l’Hôpital Universitaire Al Avachi à Salé, au Maroc,. Tout patient ayant subi une modification thérapeutique durant la dernière consultation avant le mois de Ramadan a été exclu de l’étude. Les patients ont été évalués en 2 visites : 1 mois avant le mois de Ramadan et après 15 jours du jeûne. Une fiche a été remplie lors de la première et la deuxième visite par un médecin évaluant ces différents indices : l’EVA douleur, l’indice articulaire (IA), l’indice synovial (IS), le dérouillage matinal (DM), l’activité de la maladie a été évaluée par le BASDAI (spondylarthrite ankylosante de Bath), score d’activité de la spondylarthrite ankylosante (ASDAS) l’ASDASCRP et l’ASDAS VS. Un dosage de la vitesse de sidementation (VS) et de la C réactive protéine (CRP) a été réalisé au cours des deux visites.
Résultats |
Cinquante patients ont été inclus dans l’étude. L’âge moyen des participants était de 37,1±11,4ans, avec une prédominance masculine (70 %). Parmi eux, 18 % présentaient une maladie de Crohn associée. La durée médiane d’évolution de la spondyloarthrite (SpA) était de 6,5ans [2,7 ; 10]. La majorité des patients (88 %) étaient sous traitement biologique, dont 93,2 % recevaient un anti-TNF-alpha. Par ailleurs, 42 % des patients avaient un score ASDAS-CRP inférieur à 1,3 indiquant une faible activité de la maladie, et 46 % présentaient une activité modérée.
La comparaison des paramètres d’activité de la maladie sont représentés dans le Tableau 1.
Conclusion |
Les résultats de cette étude suggèrent que le jeûne du Ramadan est bien toléré par les patients atteints de spondyloarthrite, seul l’échelle visuelle analogique de la fatigue étant significativement influencée. Les autres paramètres cliniques et biologiques ne semblent pas affectés de manière significative. Ces données indiquent que le jeûne pourrait ne pas aggraver l’activité de la maladie. Des études supplémentaires, avec un échantillon plus large et un suivi prolongé, sont nécessaires pour confirmer ces observations.
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Vol 91 - N° S1
P. A200 - décembre 2024 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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