Effets d’un programme de tai-chi en milieu hospitalier et à distance chez les patients avec une spondylarthrite axiale stable : essai pilote contrôlé et randomisé - 26/11/24

Resumen |
Introduction |
L’activité physique (AP) améliore l’état de santé des patients atteints de spondylarthrite axiale (SA). Les effets du tai-chi (TC) dans la SA ont été peu étudiés. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer l’effet à deux mois (M2) d’un programme de TC (en milieu hospitalier et à distance) sur le temps d’AP total chez des patients atteints de SA, avec le questionnaire ONAPS-PAQ (Observatoire national de l’activité physique et de la sédentarité).
Patients et méthodes |
Essai pilote prospectif, monocentrique, randomisé, contrôlé, à deux bras parallèles, d’une durée de quatre mois. Les patients diagnostiqués avec une SA confirmée (critères ASAS) dont l’activité de la SA était considérée comme stable par le rhumatologue, ont été recrutés. Ils ont été assignés au hasard : soit au groupe TC immédiat (TCI), où les cours de TC d’une durée de quatre mois ont commencé immédiatement après la randomisation ; soit au groupe contrôle (TCC), où les cours de TC d’une durée de deux mois ont commencé deux mois après la randomisation. Pendant la pandémie de COVID-19, des patients avec une SA stable ont été recrutés dans une sous-étude de TC à distance et appariés en fonction du sexe et de l’âge à ceux recrutés dans l’étude TC en milieu hospitalier.
Résultats |
Quarante participants ont été inclus dans l’étude : 20 dans l’étude TC en milieu hospitalier (10 TCI, 10 TCC), et 20 dans la sous-étude TC à distance (10 TCI, 10 TCC). Les participants du groupe TCI avaient un niveau d’éducation plus élevé (études supérieures) que ceux du groupe TCC (75 % vs 40 %, p=0,025) et un niveau d’anxiété plus élevé au début de l’étude (HAD-A : 9 [8,11] vs 6 [5,8], p=0,02). Le groupe TCC comptait un plus grand nombre de patients sous biothérapies (85 % vs 55 %, p=0,038). L’analyse globale en intention de traiter (incluant présentiel et à distance) a montré un niveau d’AP significativement plus élevé à M2 dans le groupe TCI par rapport au groupe TCC (taille d’effet : 0,19, IC à 95 % : 0,01 à 0,37, p=0,038). Ces résultats se sont maintenus à quatre mois. Il n’y avait pas de différence significative entre le TC à distance et le TC en milieu hospitalier concernant le temps d’AP total à M2. Une amélioration de l’appréciation globale du patient à M2 a été constatée dans le groupe TCI par rapport au groupe TCC (p=0,047). Les analyses longitudinales en intragroupe ont montré que le TC avait des effets bénéfiques sur l’endurance, la force des membres inférieurs, l’équilibre, la mobilité des épaules et des poignets, l’appréciation globale du patient et le faire face à la maladie. Cependant, il n’y avait pas de différence significative à M2 entre les groupes concernant l’activité de la maladie, les performances physiques, la sédentarité, l’anxiété et la dépression.
Discussion |
Le TC augmente le temps d’AP chez les patients ayant une SA. Cette pratique sportive douce pourrait permettre de réduire le risque cardiovasculaire, élevé chez ces patients.
Conclusion |
Les interventions de TC, en milieu hospitalier ou à distance, ont augmenté le temps d’AP total chez les patients atteints de SA.
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Vol 91 - N° S1
P. A193-A194 - décembre 2024 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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