Les schémas thérapeutiques en vie réelle reflètent-ils les recommandations pour le rhumatisme psoriasique ? Résultats de l’étude PRO-SPIRIT - 26/11/24
Resumen |
Introduction |
Le « Group for Research and Assessment of Psoriasis and Psoriatic Arthritis » (GRAPPA) et l’« European Alliance of Associations for Rheumatology » (EULAR) ont élaboré des recommandations pour le traitement du rhumatisme psoriasique (PsA) basées sur les données actuelles. Tous les médicaments antirhumatismaux biologiques modificateurs de la maladie (bDMARDs) sont recommandés à niveau égal pour l’arthrite périphérique. Les inhibiteurs (i) de l’interleukine 17 (IL-17) et de l’IL-12/23 sont à préférer aux inhibiteurs du facteur de nécrose tumorale (TNFi) en cas de large atteinte cutanée. Les IL-12/23i ne sont pas recommandés en cas de manifestations axiales.
PRO-SPIRIT est la première étude observationnelle prospective internationale à large effectif dans le PsA. Les résultats de l’étude révèlent que les modalités de traitement en vie réelle reflètent les recommandations décrites dans le PsA.
Patients et méthodes |
PRO-SPIRIT a inclus des adultes atteints de PsA entre 2019 et 2022, ayant initié ou été switché vers un médicament antirhumatismal biologique ou synthétique ciblé (b/tsDMARD). Les groupes de traitement comprenaient les inhibiteurs du TNF (TNFi), de l’IL-17A (IL-17Ai), de l’IL-12/23 (IL-12/23i), de l’IL-23 (IL-23i), les inhibiteurs de Janus kinase (JAKi), et de la phosphodiestérase-4 (PDE4i). Le mode d’action (MoA) était à la discrétion du médecin traitant. Les caractéristiques démographiques des patients, l’activité de la maladie, les caractéristiques du traitement et les résultats cliniques et rapportés par les patients ont été recueillis à l’inclusion. Des résultats descriptifs sont présentés. Les valeurs manquantes à l’inclusion ont été imputées.
Résultats |
L’analyse inclut 1 192 patients atteints de PsA traités par différents MoA. Les patients présentant une arthrite (définie par un nombre d’articulations gonflées (NAG) et douloureuses (NAD) ≥ 5) étaient également répartis entre les classes thérapeutiques, sauf dans le groupe PDE4i (pourcentage plus faible). Les patients recevant des IL-17Ai présentaient fréquemment une atteinte articulaire, cutanée et unguéale. Les patients avec une atteinte cutanée plus importante (surface corporelle (BSA) ≥ 3 %) et unguéale étaient plus fréquemment traités par IL-17Ai et IL-23i, moins par JAKi. Les patients recevant des JAKi présentaient plus d’atteintes articulaires et axiales, et moins d’atteintes cutanées. Après les IL-23i, les PDE4i avaient la deuxième proportion la plus élevée de patients avec une atteinte unguéale. Les patients traités par PDE4i étaient peu nombreux et rapportaient généralement moins d’atteintes actives. Les résultats par ligne de traitement ont montré qu’une proportion plus importante de patients était traitée par IL-12/23i, JAKi et IL-17Ai après un traitement antérieur par b/tsDMARDs.
Discussion |
En général, les patients présentaient une maladie polyarticulaire à l’inclusion. Les patients avec une atteinte cutanée et unguéale étaient plus fréquemment traités par IL-17Ai et IL-23i que par TNFi et JAKi. Les patients présentant des manifestations axiales étaient plus fréquemment traités par IL-17Ai et JAKi que par IL-12/23i et IL-23i.
Conclusion |
Ces résultats contribuent à alimenter les données sur les schémas thérapeutiques dans le PsA en vie réelle ainsi qu’aux recommandations pour guider un traitement individualisé du PsA.
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Vol 91 - N° S1
P. A186-A187 - décembre 2024 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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