Questionnaire sur l’identification précoce des patients suspects de polyarthrite rhumatoïde récente par les médecins généralistes et leur orientation vers le rhumatologue - 26/11/24
Resumen |
Introduction |
Le médecin généraliste (MG) occupe une place importante dans la prise en charge de patients atteints de polyarthrite rhumatoïde (PR) récente. L’objectif de notre étude est d’explorer les attitudes de la prise en charge diagnostique et thérapeutique des patients ayant une polyarthrite rhumatoïde récente et leur orientation vers le rhumatologue.
Patients et méthodes |
Il s’agit d’une enquête menée dans notre service de rhumatologie. On a recueilli les informations en se basant sur un questionnaire anonyme dédié aux MG comportant 6 parties : les caractères sociodémographiques des MG, le rôle du MG dans la prise en charge de la PR, le diagnostic d’une PR récente, les connaissances générales sur la prise en charge thérapeutique de la PR, le suivi et la collaboration avec le rhumatologue et enfin la formation continue sur la PR.
Résultats |
Il s’agissait de 32 MG, dont 12,5 % avait 30ans. 56,3 % été des femmes et 56,3 % exercent dans le secteur public. 43,8 % voient moins de 20 patients avec des symptômes ostéoarticulaires en moyenne. La plupart des MG voient que le rôle du MG est très important dans la détection précoce de la maladie, mais peu important dans le traitement de la maladie, ainsi la prise en charge des comorbidités liées à la PR. 46,9 % pensent que c’est très important d’avoir une bonne collaboration entre le médecin généraliste et le rhumatologue, pour l’amélioration de la prise en charge de la PR. 84,3 % des médecins généralistes référent rapidement le patient au rhumatologue pour une suspicion de PR précoce devant la présence d’arthrite et 71,9 % les adressent directement. 65,5 % écartent le diagnostic en cas d’absence de syndrome inflammatoire. 65,6 % des MG prescrivent des corticoïdes à la suspicion de la PR. Tous les MG n’ont jamais eu une formation sur la PR et ils seront très intéressés de participer à des formations continues pour améliorer le suivi des patients atteints de PR.
Conclusion |
Cette enquête a permis d’explorer les obstacles au diagnostic de la PR chez les MG, et elle a permis également de comprendre les besoins en formation continue sur le diagnostic et la prise en charge de la PR.
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Vol 91 - N° S1
P. A182 - décembre 2024 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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