Étude des modifications osseuses dans un modèle murin d’hémiplégie vasculaire - 26/11/24
Resumen |
Introduction |
L’ostéoporose est la maladie osseuse métabolique la plus fréquente, dont l’expression clinique est les fractures osseuses. L’hémiplégie/parésie, est l’une des conséquences invalidantes de l’accident vasculaire cérébrale (AVC), est un facteur de risque de chutes et de fractures. L’AVC induit une diminution de la DMO, principalement du côté hémiplégique, mais les mécanismes conduisant à la fragilité osseuse des patients paralysés ou parétiques après un AVC soit peu décrite. Ceci limite les stratégies thérapeutiques de prévention de cette perte osseuse post-AVC.
Objectifs |
L’objectif principal était de décrire la perte osseuse d’un modèle murin d’hémiplégie en analysant les variations de la micro-architecture osseuse, de la DMO et la différenciation ostéoclastique, ainsi que l’effet d’un bisphosphonate.
Matériels et méthodes |
Soixante-trois souris mâles C57BL6J âgées de 10 semaines ont subi soit une occlusion transitoire de l’artère cérébrale moyenne (tMCAO), soit une procédure sham. Puis elles ont reçu une injection sous-cutanée de zolédronate (100μg/kg) ou de véhicule seul le jour de la chirurgie. La DMO a été évaluée avant la chirurgie et à 28jours, la MAO et la différenciation des ostéoclastes à partir d’une culture de moelle osseuse (BMC) ont été évaluées à 28jours.
Résultats |
À 28jours, l’AVC induit par le tMCAO a provoqué une perte osseuse au fémur par rapport au groupe sham (côté hémiplégique : ΔDMO −5±5 % contre +3,2±5,6 %, p<0,05). Une diminution du volume osseux trabéculaire (BV/TV), du nombre de travées osseuses (Tb.Nb) et une augmentation de la séparation entre elles (Tb.Sp), ainsi qu’une diminution de l’épaisseur des corticales (Ct.Th) ont été observées au fémur hémiplégique et non hémiplégique ainsi qu’au rachis (p<0,05). De plus, le nombre d’ostéoclastes issus des BMC était plus élevé chez les souris victimes d’AVC par rapport aux souris sham (côté hémiplégique : 22,2±2,3 contre 13,2±1,9, p<0,05). L’injection de zolédronate après l’AVC a empêché la perte de DMO (côté hémiplégique : ΔDMO +14,3±9,8 % contre −5±5 %, p<0,0001) et de BV/TV fémoral (p<0,0001). Le nombre d’ostéoclastes était plus bas chez les souris avec AVC traitées par zolédronate que chez celles traitées par le véhicule (côté hémiplégique : 15,6±2,9 contre 22,2±2,3, p<0,05).
Discussion |
Dans le modèle murin tMCAO, l’AVC induit une perte osseuse aux fémurs, tant du côté hémiplégique que non hémiplégique ainsi qu’au rachis, induit en partie par une augmentation de la différenciation ostéoclastique et donc de la résorption osseuse. Cette perte osseuse est prévenue par le traitement par zolédronate.
Conclusion |
Nos données suggèrent que l’AVC induit en partie une perte osseuse systémique et que le zolédronate pourrait réduire l’occurrence de fractures chez les patients hémiplégiques.
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Vol 91 - N° S1
P. A134-A135 - décembre 2024 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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