Quels biomarqueurs pour prédire la réponse à un traitement ciblé ou pour suivre l’activité de la maladie dans la pseudo-polyarthrite rhizomélique ? - 26/11/24
Resumen |
Introduction |
Le traitement de référence de la pseudo-polyarthrite rhizomélique (PPR) est la corticothérapie. Toutefois, les premières recommandations de la Société Française de Rhumatologie pour la prise en charge de la PPR ont donné une place aux inhibiteurs du récepteur de l’interleukine-6 (IL-6R). De plus, l’efficacité de plusieurs traitements ciblés a été évaluée dans la PPR au cours des dernières années. L’utilisation d’une (et demain de différentes) thérapie(s) ciblée(s) soulève plusieurs questions, dont 1) le choix de la thérapie ciblée pour un patient donnée et 2) le suivi biologique de l’activité de la maladie (en particulier sous anti-IL-6R abaissant fortement la CRP). Notre objectif était d’identifier des biomarqueurs capables de répondre à ces deux questions.
Patients et méthodes |
Nous avons mené une étude ancillaire de 5 protocoles de recherche clinique (4 essais randomisés, contrôlés, contre placebo et 1 étude ouverte) évaluant l’efficacité de 4 thérapies ciblées différentes (tocilizumab pour 2 études, abatacept, baricitinib, rituximab) dans la PPR. Nous avons également inclus 20patients atteints de PPR et traités par corticoïdes et 20 sujets âgés non malades (SNM). Du sérum a été obtenu avant la mise en place du traitement et 3 mois après la mise en place du traitement dans les 5 protocoles cliniques, à 3 mois des corticoïdes et à un seul temps pour les SNM. Les données démographiques, cliniques, d’activité de la maladie et biologiques au moment de chaque prélèvement ont été obtenues. Vingt-quatre marqueurs différents (IL-6, sIL-6R, IL-1ra, PTX-3, YKL-40, Gal-3, Agpt 1&2, PDGF-AA, PDGF-BB, VEGF, VEGF-R2, CCL2, CCL5, CCL7, CXCL-10, MMP1, MMP3, OPN, TIMP-1, sCD25, sCD163, sPD-L1, FAP) ont été mesuré sur 415 prélèvements par Luminex(R). Les données ont été analysées grâce au logiciel GrAP–HPad.
Résultats |
Les caractéristiques des 227 patients et SNM inclus dans l’étude sont présentées dans le Tableau 1. Le pourcentage de femme était plus faible qu’attendu dans 2 études. Dans 3 essais randomisés contrôlés, contre placebo, les patients n’avaient pas reçu du tout de corticoïdes avant la mise en place du traitement. Dans un premier temps, nous avons étudié la validité externe de nos Résultats en comparant à des données publiées sur des cohortes similaires. Nous avons observé une augmentation de l’interleukine-6 (p<0,0001), de l’angiopoietin-2 (p<0,01), du MMP-3 (p<0,01) et de YKL-40 (p<0,0001) chez les patients atteints de PPR récente en comparaison aux sujets sains, comme cela a déjà été décrit [2 , 1 ]. La correlation entre le taux d’interleukine-6 en Luminex et en ELISA était très bonne (r=0,835 ; p<0,0001). Nous avons pu identifier 5 profils pour ces biomarqueurs, en fonction du stade de la maladie (Figure 1). Dans la PPR récente, le biomarqueur sCD25 avait de bonnes performances pour prédire la non-réponse au tocilizumab (aire sous la courbe à 0,7 et, pour un taux inférieur à 497pg/ml, une sensibilité (Se) de 100 % pour une spécificité (Sp) de 75 %) et pour prédire une bonne réponse à l’abatacept (aire sous la courbe à 0,81 et, pour un taux inférieur à 404pg/ml Se de 64 % et Sp de 100 %) (Figure 2).
Conclusion |
Dans cette étude nous avons identifié un biomarqueur (sCD25) pouvant aider au choix d’un traitement ciblé et des candidats pour suivre l’activité de la maladie (marqueurs bleus, Figure 2). Ces données seront à confirmer dans une cohorte de validation.
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Vol 91 - N° S1
P. A117-A118 - décembre 2024 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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