This study aims to explore the differences in the identification efficacy of the Bipolarity Index (BPX) and the Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, 5th Edition (DSM-5), as screening approaches for bipolar disorder (BD).

A total of 150 college students with depressive episodes who underwent outpatient and inpatient treatment at Central China Normal University Hospital and the Renmin Hospital of Wuhan University between January 2021 and December 2022 were selected as research participants. We used a self-developed general data questionnaire to collect comprehensive demographic and clinical data from all participants. This questionnaire covered various aspects including gender, age, occupation, education level, drinking habits, age at onset, disease duration, frequency and duration of the current episode, comorbidities, family history of genetic conditions, diagnosis and prognosis. Participants were evaluated using the BPX, the DSM-5 and the International Classification of Diseases, 10th Revision (ICD-10). Clinical diagnosis based on the ICD-10 served as the standard against which the BPX and DSM-5 were compared for sensitivity, specificity, accuracy, positive predictive value (PPV) and negative predictive value (NPV). Additionally, we conducted a multivariate logistic regression analysis to evaluate risk factors associated with BD.

The sensitivity, specificity, accuracy, PPV and NPV were 85.34%, 81.90%, 84.00%, 87.21% and 79.69% for the BPX screening, and 72.73%, 90.32%, 80.00%, 91.43% and 70.00% for the DSM-5 screening, respectively. The study also identified significant clinical characteristics that differentiated those who screened positive for BD using the BPX. These characteristics included a younger average age at onset, a higher prevalence of atypical depression and more frequent prior affective episodes compared with those who did not meet the BPX criteria for BD. Risk factors associated with BD included atypical depression, history of suicide attempts, four or more previous affective episodes, borderline personality disorder, mixed states and a family history of BD.

In conclusion, our findings suggest that the BPX exhibits superior sensitivity in screening for BD among college students compared with the DSM-5. Additionally, the study identifies significant risk factors (e.g., atypical depression, history of suicide attempts and multiple previous affective episodes), which are crucial for early detection and management.

Cette étude vise à explorer les différences dans l’efficacité d’identification de l’indice de bipolarité (BPX) et du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, 5^e édition (DSM-5), comme approches de dépistage du trouble bipolaire (BD).

Un total de 150 étudiants souffrant d’épisodes dépressifs qui ont suivi un traitement ambulatoire et hospitalier à l’hôpital universitaire normal de Chine centrale et à l’hôpital Renmin de l’université de Wuhan entre janvier 2021 et décembre 2022 ont été sélectionnés comme participants à la recherche. Nous avons utilisé un questionnaire de données générales auto-développé pour collecter des données démographiques et cliniques complètes auprès de tous les participants. Ce questionnaire couvrait divers aspects, notamment le sexe, l’âge, la profession, le niveau d’éducation, les habitudes de consommation d’alcool, l’âge d’apparition, la durée de la maladie, la fréquence et la durée de l’épisode en cours, les comorbidités, les antécédents familiaux de maladies génétiques, le diagnostic et le pronostic. Les participants ont été évalués à l’aide du BPX, du DSM-5 et de la Classification internationale des maladies, 10^e révision (ICD-10). Le diagnostic clinique basé sur la CIM-10 a servi de norme par rapport à laquelle le BPX et le DSM-5 ont été comparés pour la sensibilité, la spécificité, l’exactitude, la valeur prédictive positive (VPP) et la valeur prédictive négative (VPN). De plus, nous avons effectué une analyse de régression logistique multivariée pour évaluer les facteurs de risque associés à la MB.

La sensibilité, la spécificité, l’exactitude, la VPP et la VPN étaient de 85,34 %, 81,90 %, 84,00 %, 87,21 % et 79,69 % pour le dépistage BPX, et de 72,73 %, 90,32 %, 80,00 %, 91,43 % et 70,00 % pour le DSM-5 dépistages, respectivement. L’étude a également identifié des caractéristiques cliniques significatives qui différenciaient les personnes testées positives pour la MB à l’aide du BPX. Ces caractéristiques comprenaient un âge moyen d’apparition plus jeune, une prévalence plus élevée de dépression atypique et des épisodes affectifs antérieurs plus fréquents par rapport à ceux qui ne répondaient pas aux critères BPX pour la BD. Les facteurs de risque associés à la MB comprenaient la dépression atypique, des antécédents de tentatives de suicide, quatre épisodes affectifs antérieurs ou plus, un trouble de la personnalité limite, des états mixtes et des antécédents familiaux de MB.

En conclusion, nos résultats suggèrent que le BPX présente une sensibilité supérieure au dépistage de la MB chez les étudiants par rapport au DSM-5. De plus, l’étude identifie des facteurs de risque importants (par exemple, dépression atypique, antécédents de tentatives de suicide et multiples épisodes affectifs antérieurs), qui sont cruciaux pour la détection et la gestion précoces.