Intérêt d’un screening de composés organiques volatils dans la menuiserie d’un palace - 19/05/24
Resumen |
Introduction |
Le menuisier d’un palace effectue les réparations et l’entretien du mobilier des 200 chambres, salons, salles de restaurant. Il effectue des opérations de collage, décapage, vernis ou peintures des meubles. Seul à son poste, il se plaint en fin de vacation de céphalées et parfois de nausées. Ses symptômes sont rythmés par le travail.
L’atelier, local aveugle situé au niveau −3 de l’établissement, est équipé d’une ventilation mécanique contrôlée et d’une hotte installée au-dessus du plan de travail. La hotte n’est pas utilisée par l’opérateur en raison du flux d’air généré qui projette des particules de poussières sur les vernis, dit-il. Lors de la visite du poste, on note une forte odeur de solvants.
L’analyse des fiches de données de sécurité révèle une multitude de solvants dont les quantités et les fréquences d’utilisation varient selon l’activité, sans présence d’un solvant majoritaire. Un screening de composés organiques volatiles (COV) est effectué lors d’une forte semaine d’activité.
Matériel et méthodes |
Un prélèvement passif est réalisé pendant 7 jours à l’aide d’un badge 3M™ 3500 installé en hauteur dans la zone de travail du menuisier et à distance de la hotte.
Résultats |
Dix-neuf molécules sont retrouvées dont 9 inférieures à la limite de quantification. Les substances cancérogènes dosées : benzène, éthylbenzène, n-hexane, tétrachloroéthylène, toluène sont inférieures au seuil de détection. Les 10 autres molécules ont des concentrations inférieures au 1/1000 des valeurs limites d’exposition professionnelle (VLEP). La concentration la plus élevée est celle des hydrocarbures totaux C6–C12, à 0,92mg/m3.
Discussion |
Ce prélèvement d’une semaine a montré d’excellents résultats avec des teneurs en solvants extrêmement faibles, inférieures au 1/1000 des VLEP. La concentration la plus élevée en hydrocarbures totaux C6–C12 confirme une pollution résiduelle minime.
Ce très bon résultat est à corréler avec l’utilisation quasi-permanente de la hotte pendant la semaine du prélèvement, non seulement lors des journées travaillées mais aussi la nuit, et le week-end qui a suivi, le salarié étant très inquiet du prélèvement.
Conclusion |
Les symptômes du salarié ont disparu. Il est convaincu de l’utilité des équipements de protection collective mis en place et le risque apparaît maîtrisé.
De plus, la fiche de poste impose désormais l’usage permanent de la hotte.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots clés : Screening, Menuiserie, Palace
Esquema
Vol 85 - N° 2-3
Artículo 102586- mai 2024 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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