Traiter les hypoglycémies iatrogènes à l’ère des nouvelles technologies - 24/04/24
Managing iatrogenic hypoglycemias in the era of new technologies
Résumé |
Afin de réduire l’amplitude et la durée des hypoglycémies iatrogènes, leur prise en charge immédiate est basée sur l’ingestion de 15 à 20g de glucides sauf quand toute prise alimentaire par voie orale est impossible. Dans ce dernier cas l’assistance d’une tierce personne ou d’un professionnel de santé devient indispensable pour administrer une dose de glucagon (par voie sous cutanée ou intramusculaire) ou pour mettre en place une perfusion intraveineuse de glucose. Le dénominateur commun pour réduire la fréquence des hypoglycémies et pour prévenir leur survenue repose en grande partie sur la réduction de la variabilité glycémique et peut être sur l’assouplissement, au moins de manière transitoire, de la recommandation prioritaire de chercher la normalisation de la glycémie chez les patients qui ont une altération du seuil de perception des hypoglycémies. Chez les sujets ayant un diabète de type 1, le port d’un système d’enregistrement continu du glucose en temps réel (rtCGM) permet de réduire de manière significative les pourcentages de temps passés en dessous des seuils glycémiques de 70 et 54mg/dL qui définissent les hypoglycémies (TBR). De surcroît, les modalités d’administration de l’insuline jouent un rôle important. À titre d’exemple, l’administration automatisée de l’insuline (AID) est plus efficace que celle qui est obtenue grâce à une administration non automatisée avec une pompe couplée avec un rtCGM (SAP), laquelle à son tour fournit des avantages substantiels quand elle est comparée aux autres stratégies, en particulier aux traitements conventionnels qui utilisent l’association de multi-injections quotidiennes d’insuline et une autosurveillance discontinue des glycémies (ASG). Toutefois, il convient de noter que, même en utilisant les modalités d’insulinothérapies les plus sophistiquées, le risque d’hypoglycémie reste toujours présent chez les sujets ayant un diabète de type 1.
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The immediate treatment for reducing the magnitude and duration of iatrogenic hypoglycemias usually requires to ingest 15 to 20g of carbohydrates except when the patient is unable or unwilling to take such an oral load. In the latter situation, the assistance of either an outsider or a healthcare professional is needed for either administering a glucagon preparation (subcutaneously or intramuscularly) or proceeding to an intravenous infusion of glucose. The common denominator for both diminishing the frequency of hypoglycemic episodes and preventing their onset is based on the reduction in glycemic variability and, perhaps at least transiently, on the recommendation to give less priority to a near normal glycemic control when patients suffer from recurrent asymptomatic events due to unawareness of hypoglycemia. In those with type 1 diabetes, the wear of real-time continuous glucose monitoring (rtCGM) systems permits to significantly reduce the percentages of time spent below the glycemic thresholds of 70 and 54mg/dL (TBR). In addition, the modalities of insulin delivery play an important role. For instance, automated-insulin deliveries (AID) are more efficient than non- automated sensor-augmented pumps (SAP) that, in turn, provide substantial advantages when compared with all other strategies, especially those using conventional treatments such as multiple daily injections of insulin combined with the usual discontinuous self-monitoring of blood glucose (SMBG). However, it should be mentioned that, even with the most sophisticated modalities of insulin delivery, the risk for hypoglycemia remains still present in individuals living with type 1 diabetes.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots clés : Hypoglycémies iatrogènes, Traitement, Nouvelles technologies
Keywords : Iatrogenic hypoglycemias, Management, New technologies
Esquema
Vol 18 - N° 3
P. 258-267 - mai 2024 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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