Réticence à l’insulinothérapie chez une population atteinte du diabète de type 2 - 20/09/23
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Resumen |
Introduction |
La résistance psychologique des patients diabétiques de type 2 (DT2) à utiliser l’insuline est fréquente et repose sur des croyances individuelles et multiples.
Objectif |
Déterminer les différents freins à l’initiation de l’insulinothérapie chez les DT2.
Patients et méthodes |
Étude transversale observationnelle chez des DT2, insulinés ou non sur 18 mois.
Pour chaque patient nous avons relevé les différentes craintes exprimées au sujet de l’insulinothérapie par un questionnaire conçu après une revue de la littérature.
Résultats |
Cent douze patients ont été colligés, les deux tiers étaient des femmes. Âge moyen : 63±12 ans. Ancienneté moyenne du diabète : 15±7,53 ans. Indice de masse corporelle moyen : 33,46±5,22kg/m2. La majorité (79 %) était insulinotraités.
Une réticence à l’initiation de l’insulinothérapie était rapportée dans 66 % des cas. Les craintes avouées étaient la peur des piqûres et des injections (36 %), la peur de la manipulation de l’insuline et l’analphabétisme (35 %), la baisse de l’acuité visuelle (33 %) les souvenirs d’une expérience traumatisante d’un proche (10 %), la peur des hypoglycémies (7 %), la prise de poids (6 %) et enfin la stigmatisation sociale (3 %). On a noté une association de plus de 2 craintes chez 52 % des cas. La moitié des patients considérait l’insuline comme synonyme de gravité du diabète. Après l’initiation de l’insulinothérapie, 88 % ont vu leurs peurs disparaître et 68 % ont déclaré une amélioration de leur état de santé.
Conclusion |
Pour vaincre cette réticence des patients à l’insulinothérapie, le médecin doit nécessairement identifier leurs croyances et y répondre, sans banaliser ni dramatiser le « passage à l’insuline ».
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Vol 84 - N° 5
P. 646-647 - octobre 2023 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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