L’incontinence urinaire d’effort (IUE) mettrait en cause un défaut de coordination temporelle musculaire à la toux [1Deffieux X., Hubeaux K., Amarenco G. Incontinence urinaire à l’effort de la femme : analyse des hypothèses physiopathologiques J Gynecol Obstet Biol Reprod 2008 ;  37 : 186-196 [cross-ref]

Haga clic aquí para ir a la sección de Referencias, 2Kharaji G., Nikjooy A., Amiri A., Sanjari M.A. Proprioception in stress urinary incontinence: a narrative review Med J Islam Repub Iran 2019 ;  33 : 60

Haga clic aquí para ir a la sección de Referencias, 3Vesentini G., El Dib R., Righesso L.A.R., Piculo F., Marini G., Ferraz G.A.R., y al. Pelvic floor and abdominal muscle cocontraction in women with and without pelvic floor dysfunction: a systematic review and meta-analysis Clinics (Sao Paulo) 2019 ;  74 : e1319

Haga clic aquí para ir a la sección de Referencias]. La position scapulaire et pelvienne influence la coordination motrice des muscles abdominaux [4Cortell-Tormo J.M., García-Jaén M., Chulvi-Medrano I., Hernández-Sánchez S., Lucas-Cuevas ÁG, Tortosa-Martínez J. Influence of scapular position on the core musculature activation in the prone plank exercise J Strength Cond Res 2017 ;  31 : 2255-2262 [cross-ref]

Haga clic aquí para ir a la sección de Referencias]. L’objectif principal de cette étude était de déterminer l’influence d’une correction posturale scapulaire et pelvienne sur l’activité musculaire des MPP, lors d’un effort de toux, chez les femmes IUE. L’objectif secondaire était d’évaluer l’effet de cette éducation posturale de la toux sur les symptômes urinaires et la QdV à 6 semaines post-intervention.

Une étude en auto-contrôle, incluant dix-sept patientes a été réalisée. Dans le but d’étudier les facteurs pouvant avoir un impact sur l’activité musculaire des MPP, l’échantillon a été séparé en deux groupes. Les mesures goniométriques de qualité de la posture scapulaire ont été comparés à l’aide de tests U de Mann–Whitney. Les résultats de questionnaires de symptômes et de QdV (ICIQ-SF®, Contilife ®) avant intervention et six semaines après, ont également été comparés à l’aide de tests de Wilcoxon.

Tous les sujets étaient atteints d’IU mixte et présentaient des fuites à la toux. Les deux groupes ne différaient pas statistiquement par leurs caractéristiques épidémiologiques. Pour l’ensemble de la population (groupe A+groupe B), l’augmentation moyenne des pics d’activité électromyographique à la toux après éducation posturale était d’environ 2,69±16,06μV (t test apparié) (p=0,50 NS).

La taille de l’effet de l’intervention expérimentale sur le groupe ayant réagi positivement était nettement supérieure (Médiane [Q1–Q3]=16,38μV [9,70–23,07]) à la taille de l’effet du groupe ayant réagi négativement (Médiane [Q1–Q3]=5,84μV [1,20–9,51]) (p=0,05). Pour l’ensemble des sujets, il existait une différence significative entre les scores de sévérité des symptômes de l’ICIQ-SF® (p=0,02). Il a été retrouvé une différence proche de la significativité du sous-score « Incontinence urinaire d’effort » du Contilife® (p=0,11).

Une éducation posturale lors de la toux peut avoir un effet sur l’activation sEMG des MPP pour environ une patiente sur deux. Nous retrouvons une différence significative entre les scores de sévérité des symptômes de l’ICIQ-SF® (p=0,02) et une différence proche de la significativité du sous-score « IUE » du Contilife® (p=0,11). Ces résultats à court terme pourraient apporter un complément intéressant dans l’arbre décisionnel thérapeutique.