Uropathies obstructives basses - 30/11/22


Résumé |
Les uropathies obstructives basses concernent deux à trois grossesses sur 10 000, et sont dominées par les valves de l'urètre postérieur (VUP), survenant exclusivement chez le garçon. Les diagnostics différentiels sont représentés par le reflux vésico-urétéral bilatéral, le syndrome de Prune-Belly, l'atrésie urétrale et le syndrome microcôlon-mégavessie. À l'échographie anténatale, les VUP sont suspectées devant une mégavessie à paroi épaissie associée à une urétérohydronéphrose bilatérale. Un anamnios peut être présent en cas de forme sévère, comme une altération du parenchyme rénal. L'analyse des urines fœtales via une ponction vésicale échoguidée peut également être un marqueur prédictif de l'atteinte rénale, mais son intérêt est controversé. Les analyses génétiques via une amniocentèse sont recommandées puisqu'une anomalie peut être retrouvée dans 5 à 25 % des cas. L'importance de l'obstruction conditionne le pronostic fœtal et/ou néonatal, avec dans les formes sévères un risque d'insuffisance rénale et/ou d'hypoplasie pulmonaire associée. En fonction de la sévérité, la prise en charge anténatale varie de la surveillance échographique aux thérapeutiques anténatales (drain vésicoamniotique, cystoscopie), jusqu'à l'interruption médicale de grossesse. Un accouchement en maternité de niveau 3 est recommandé afin d'offrir une prise en charge pluridisciplinaire adaptée et de réaliser un bilan clinique, biologique et radiologique.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots-clés : Uropathies obstructives basses, LUTO, VUP, Mégavessie, Drain vésicoamniotique
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