Étude exploratoire des barrières à l’activité physique chez des diabétiques de type 1 tunisiens - 25/09/22
Resumen |
Introduction |
L’activité physique (AP) réduirait le risque cardiovasculaire chez les patients diabétiques type 1 (DT1) et leur confère une meilleure qualité de vie. Cependant, le contrôle glycémique au cours de l’AP reste difficile à atteindre avec un risque accru d’hypoglycémie. Aucune étude n’a étudié les freins à l’AP chez les DT1 tunisiens.
Matériel et méthodes |
Étude transversale portant sur des patients DT1 suivis au service d’endocrinologie du CHU Hedi Chaker Sfax. L’aptitude physique a été évaluée par le questionnaire MAQ et les barrières à l’AP par le questionnaire BAPAD-1.
Résultats |
Cinquante patients, âgés de 41,5±12 ans en moyenne, dont 25 sont des femmes, ont participé à l’étude. La moyenne HbA1C était 8,1 % et la dose moyenne d’insuline était 0,6±0,6 UI/kg/j. L’étude du score MAQ a révélé une AP moyenne de 16,6±15h/semaine et une dépense énergétique moyenne de 82,5±84,7 MET/semaine. L’AP de loisir était présente chez 60 % des patients et l’AP au travail chez 62 % de ces derniers. L’étude du BAPAD-1 a montré que le risque d’hypoglycémie, la mauvaise condition physique et le volume horaire du travail sont les principales barrières à l’AP. Le score BAPAD-1 était corrélé à la valeur de HbA1C (r=0,4 ; p<0,05) et le nombre d’épisodes d’hypoglycémies antérieures (r=0,2 ; p<0,05).
Discussion |
La peur de l’hypoglycémie demeure la barrière principale à l’AP. Ce résultat est retrouvé dans les études antérieures de Wild et al. et Brazeau et al. Elle est majorée par la mauvaise gestion du diabète en phase d’AP. Le manque de soutien familial est un autre frein à l’AP chez le patient DT1.
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Vol 83 - N° 5
P. 368 - octobre 2022 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.