Dysthyroïdie et transidentité - 25/09/22
Resumen |
But de ce travail était de faire le point sur la prévalence des dysthyroïdies dans la population transgenre prenant des traitements hormonaux stéroidiens par une étude ciblée et des faire un état des lieux sur la littérature concernant ce sujet. Il est classiquement constaté que la population cis-féminine est plus à risque de développer des atteintes de la fonction thyroïdienne que la population cis-masculine, et nous nous sommes posé la question d’un lien entre les variations hormonales ou de l’impact plus général de la génétique ou de l’environnement pour expliquer ce phénomène. L’idée était de voir dans un deuxième temps si l’impact d’une hormonothérapie, qu’elle soit virilisante ou au contraire féminisante, au sein de la population transgenre pouvait avoir une influence sur la fonction thyroïdienne mais surtout s’il y avait un risque supplémentaire de dysthyroïdie au sein d’une des populations soit la trans-féminine ou à l’inverse une protection dans la population trans-masculine par une étude sous forme de questionnaire en ligne. L’impact des stéroïdes a donc été étudié dans notre questionnaire, diffusé au sein d’une population transgenre, permettant en effet de trouver une augmentation des dysthyroïdies importante au sein de cette population par rapport à la population générale. Sur les 105 cas interrogés selon le genre, l’atteinte allait de 12 à 24 % dans notre étude contre 3 à 10 % en population générale, il semble donc exister un impact à ne pas négliger dans notre prise en charge.
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Vol 83 - N° 5
P. 336 - octobre 2022 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.