Intérêt de l’IRM et de l’échographie dans la détection de l’arthrose interphalangienne précoce - 17/09/22

Resumen |
Points essentiels |
• | L’IRM et l’échographie permettent une évaluation globale des tissus de l’articulation et pourraient détecter les lésions inflammatoires, le remodelage osseux et la perte de cartilage dans l’arthrose pré-radiographique. |
• | L’IRM pourrait être plus sensible que l’échographie pour la détection des lésions pré-radiographiques mais potentiellement à l’origine de résultats faussement positifs. |
• | L’évaluation des ostéophytes par échographie est un moyen rapide, peu coûteux, sans risque et fiable d’identifier l’arthrose précoce au niveau d’articulations sans anomalies radiographiques. |
Résumé |
Objectifs |
Évaluer l’intérêt de l’IRM et de l’échographie pour identifier l’arthrose interphalangienne (IP) précoce et avancée.
Méthodes |
Nous avons mené une étude cas-témoins incluant des patients présentant une arthrose digitale symptomatique (n=33) et de jeunes volontaires sains (n=26). Les articulations IPs proximales et distales ont été classées selon le score de Kellgren et Lawrence (KL). Chez les patients atteints d’arthrose, nous avons séparé les IPs en 2 groupes : les articulations « à risque d’arthrose » (articulations siège d’une potentielle arthrose précoce préradiographique, KL=0) et les articulations arthrosiques (KL=2–4). Toutes les IPs des sujets sains étaient KL=0 et étaient considérées comme strictement normales. Simultanément, la présence d’une synovite, d’un épanchement, d’érosions, d’ostéophytes, d’un œdème osseux, de géodes et d’un pincement cartilagineux a été évaluée par IRM et/ou échographie. Nous avons analysé leur prévalence, leur sévérité et leur performance diagnostique dans l’arthrose digitale, puis nous avons comparé les IPs normales de sujets sains et les IPs « à risque d’arthrose » de patients arthrosiques, ainsi que les IPs « à risque d’arthrose » et les IPs arthrosiques de patients atteints d’arthrose.
Résultats |
La prévalence et le grade de la plupart des lésions détectées par IRM/échographie étaient plus élevés au niveau des IPs des patients atteints d’arthrose que des sujets sains. À l’exception de l’évaluation des ostéophytes, l’IRM semblait plus sensible que l’échographie. Nous avons détecté plus de lésions par IRM/échographie des IPs « à risque d’arthrose » que des IP normales mais aussi plus de lésions des IPs arthrosiques que des articulations « à risque d’arthrose » des patients atteints d’arthrose. L’échographie est apparue à la fois sensible et spécifique pour détecter les ostéophytes sur les articulations sans anomalie radiographique.
Conclusion |
L’IRM et l’échographie ont de bonnes performances pour détecter les lésions d’arthrose radiographiques et pré-radiographiques et pourraient être des outils intéressants pour identifier l’arthrose IP précoce.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots clés : Arthrose de la main, IRM, Échographie, Radiographie, Individus sains
Esquema
☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article mais la référence anglaise de Joint Bone Spine avec le DOI ci-dessus. |
Vol 89 - N° 5
P. 503-510 - octobre 2022 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
El acceso al texto completo de este artículo requiere una suscripción.
¿Ya suscrito a @@106933@@ revista ?