Pathologies neurologiques du prématuré - 06/09/22


Résumé |
Les hémorragies intraventriculaires (HIV) et la leucomalacie périventriculaire (LMPV) sont les complications neurologiques les plus fréquentes de la grande prématurité. Elles sont présentes chez 30 % des prématurés et leur incidence augmente alors que l'âge gestationnel diminue. Elles sont rares après 32 semaines d'aménorrhée (SA). Le poids de naissance est aussi inversement corrélé à la survenue de lésion cérébrale. Il existe une classification pour chacune de ces pathologies. La LMPV correspond à des lésions fixées de la substance blanche (SB). La symptomatologie clinique est pauvre ou peu spécifique pour ces deux pathologies et le diagnostic repose sur l'imagerie cérébrale, l'échographie transfontanellaire (ETF) en première intention, facile de réalisation au lit du malade et l'imagerie cérébrale par résonance magnétique souvent réalisée pour préciser des anomalies visibles à l'ETF ou pour les extrêmes prématurés systématiquement au terme corrigé de l'enfant. Il n'y a pas de traitement curatif et la prise en charge repose sur la prévention des facteurs de risque connus que sont, par exemple, les troubles hémodynamiques, l'instabilité respiratoire, l'adaptation postnatale et les sepsis secondaires. Certaines complications comme l'hydrocéphalie peuvent être prises en charge de manière symptomatique. À long terme, ces pathologies sont responsables de troubles du neurodéveloppement, allant des troubles neurosensoriels, aux troubles cognitifs, du langage et/ou de la motricité fine à l'infirmité motrice cérébrale pour les lésions les plus sévères. La prise en charge et le suivi pluridisciplinaire de ces enfants sont essentiels pour améliorer leur devenir.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots-clés : Prématurité, Lésions cérébrales, Hémorragie intraventriculaire, Leucomalacie périventriculaire, Échographie transfontanellaire, Imagerie par résonance magnétique, Troubles du neurodéveloppement
Esquema
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