La qualité ovocytaire est le facteur strictement limitant du taux de naissance aussi bien en procréation naturelle, qu’en AMP. Un couple jeune, fertile, n’a que 23 % de chance de concevoir par cycle, la femme, jeune, ne produisant que 2 ovocytes par an susceptibles de supporter une grossesse.

Pour identifier le récepteur ovocytaire du spermatozoïde nous avons synthétisé une molécule reproduisant le site de fixation de la protéine de membrane spermatique ADAM2, pour réaliser une inhibition compétitive de la fécondation.

Mais, cette molécule, au lieu d’inhiber la fécondation, a multiplié l’index de fusion des ovocytes humains par 2. Son action a donc été étudiée sur le sperme, sur l’ovocyte et l’embryon humain.

Elle améliore les paramètres du mouvement [1Le Foll N., Pont J.C., L’Hostis A., Guilbert T., Bouillaud F., Ziyyat A., y al. Cyclic FEE peptide improves human sperm movement parameters without modification of their energy metabolism Int J Mol Sci 2021 ;  22 (20) : 11263 [cross-ref]

Haga clic aquí para ir a la sección de Referencias]. Elle amélioration le taux de maturation des ovocytes, mais surtout, elle entraîne une amélioration de la ségrégation des chromosomes au cours de la méiose I et augmente le taux des ovocytes en M II euploïdes [2Sallem A., Denizot A.L., Ziyyat A., L’Hostis A., Favier S., Burlet P., y al. Fertilin improves maturation of human oocytes Fertil Steril Sci 2021 ; [accepté pour publication].

Haga clic aquí para ir a la sección de Referencias].

Sur l’embryons humain donné pour la recherche nous avons montré, à partir d’embryons j2, qu’elle stimule la blastoformation, augmente le nombre de cellules de leur trophoblaste et multiplie par 3 l’éclosion des blastocystes [3Denizot A.L.L., L’Hostis A., Sallem A., Favier S., Pierre R., Do Cruzeiro M., y al. Cyclic fertilin-derived peptide stimulates in vitro human embryo development Fertil Steril Sci 2021 ; [accepté pour publication].

Haga clic aquí para ir a la sección de Referencias].

Dans une étude Clinique (Clinical.gov : NCT02161861), nous avons montré, par la prise en charge de 66 couples, dont la cohorte ovocytaire a été répartie en deux groupes de façon randomisée, et inséminée avec le sperme du conjoint en présence ou non de la molécule, une chute des taux de fausses couches et une augmentation du nombre de bébés nés passant de 27,9 % au premier transfert chez les femmes de moins de 37 ans à 62,3 % pour les embryons incubés avec la molécule.

La molécule, brevetée par l’AP–HP est actuellement testée dans un essai de Phase 3 pour lequel l’AP–HP est promoteur (Clinicaltrial.gov : NCT04954274).