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Profil épidémiologique, clinique et évolutif du cancer colorectal du sujet âgé - 16/06/22

Doi : 10.1016/j.revmed.2022.03.156 
C. Baccouche , H. Elloumi, S. Bouaziz, S. Ben Hamida, C. Imed
 Gastroentérologie, hôpital Habib Bougatfa, Bizerte, Tunisie 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

Le cancer colorectal (CCR) constitue un véritable problème de santé publique dans le monde, et occupe le troisième rang en termes de fréquence et de mortalité par cancers. Cette pathologie touche principalement le sujet âgé. L’objectif de l’étude était de préciser les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et évolutives des CCR du sujet âgé, dans notre région.

Patients et méthodes

Étude rétrospective monocentrique colligeant les patients âgés de 65 ans ou plus, hospitalisés pour CCR à notre institution sur une période de 9 ans (janvier 2010–décembre 2018).

Résultats

Cent deux patients ont été colligés. L’âge moyen était 73,7 ans [65–97 ans]. Les patients étaient répartis en 60 hommes (58,8 %) et 42 femmes (41,2 %). Les antécédents familiaux de CCR ont été retrouvés chez 2 patients. Les principales circonstances de découvertes étaient l’amaigrissement (63,7 %), les troubles du transit (53,9 %) et les douleurs abdominales (46,1 %). À l’examen, l’état général était conservé chez 58,8 % des patients. Une pâleur conjonctivale a été notée dans 38,2 % des cas. Un météorisme abdominal a été retrouvé chez 22,2 % des patients. Une tumeur a été palpée au toucher rectal chez 19,6 % des patients. À la biologie, une anémie et un syndrome inflammatoire biologique étaient retrouvés chez respectivement 60,8 % et 41,2 % des patients. Le dosage de l’antigène carcino-embryonnaire (ACE) a été réalisé chez 54 patients parmi lesquels le taux était élevé chez 35,2 %. À la coloscopie, la tumeur était le plus souvent circonférentielle (53,9 %) et ulcéro-bourgeonnante (64,7 %). Les tumeurs étaient proximales dans 29,4 % des cas et distales dans 70,6 % dont 29,4 % étaient des tumeurs rectales. L’adénocarcinome était le type histologique le plus fréquent, retrouvé chez 96,4 % des patients. Il était le plus souvent moyennement différencié (82,4 %). 89,2 % des patients ont eu une résection chirurgicale dont 25,3 % opérés en urgence en rapport avec une occlusion (26,5 %) ou une perforation colique (2 %). Les types de résection les plus fréquents étaient la colectomie gauche segmentaire basse (28,6 %), l’hémicolectomie droite (27,5 %) et la résection antérieure du rectum (18,7 %). Une métastasectomie hépatique a été associée dans 14,3 % des cas. La tumeur était le plus souvent stade T3 (79,4 %), N0 (45,1 %) et M0 (80,4 %). Le stade tumoral était tardif (IIB-IV) dans 66,7 %. Une chimiothérapie adjuvante était indiquée chez 62,5 % des cancers coliques. Une radio-chimiothérapie adjuvante était réalisée chez 60 % des patients ayant un cancer rectal. La durée moyenne du suivi était de 22,9 mois. 34,2 % des patients ayant eu un traitement curatif, ont développé une récidive tumorale. La survie sans récidive moyenne était de 19 mois. Au cours du suivi, 14 décès (13,7 %) ont été déplorés.

Conclusion

Dans notre série, les CCR chez les sujets âgés ont été fréquemment découverts à un stade tardif avec un nombre non négligeable de complications révélatrices. L’adhésion au programme de dépistage est indispensable afin de diagnostiquer précocement ces patients fragiles et ainsi améliorer leur pronostic.

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Vol 43 - N° S1

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