Metabolic syndrome: A major risk factor for atherosclerosis in HIV-infected patients (SHIVA study) - 23/04/08
Summary |
Objective |
Metabolic syndrome (MetS) is directly related to a high incidence of cardiovascular disease in the general population. The association is more doubtful among HIV-infected patients, although MetS has an elevated prevalence in this population. We explored the impact of MetS on early atherosclerosis markers.
Research design and methods |
All HIV-infected outpatients followed at the Brest University Hospital were included in this cross-sectional hospital-based study (SHIVA study, France) (n=154). The MetS status (NCEP ATPIII definition, at least three of these five criteria: fasting glucose, triglycerides, HDL-C, waist circumference and hypertension.) of each patient was analyzed (Mann-Whitney test) according to carotid intima-media thickness, number of plaques, and a combined cardiovascular score.
Results |
After exclusion of 6 patients treated with statins or insulin or both, MetS status was available for 140 (90.9%) patients and positive for 10 (7.1%). MetS status was due predominantly to blood glucose and triglyceride levels and was strongly correlated with all atherosclerosis markers (p≤0.01).
Conclusion |
The MetS prevalence in this population is low for a group with HIV infection, even after inclusion of the statin-treated patients (11.4%), but remains higher than among the general population. MetS in this population is probably a heterogeneous cluster of side effects of antiretroviral therapy (high triglycerides, lower HDL-C, and hypertension) and direct effects of HIV (glucose disturbances). Because it is strongly linked to the presence of plaque and intimal thickness, it is a pertinent criterion for deciding about cardiovascular prevention.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Résumé |
Objectif |
S’il est admis que le syndrome métabolique représente un facteur de risque cardiovasculaire, sa responsabilité dans l’athérosclérose précoce des patients séropositifs pour le VIH est moins claire. Sa forte prévalence dans cette population justifie d’explorer son impact sur les marqueurs précoces d’athérosclérose.
Matériel et méthodes |
Tous les patients séropositifs pour le VIH de plus de 18 ans inclus dans l’étude transversale Shiva (n=154), à l’exclusion de 6 patients sous hypolipémiant et/ou hypoglycémiant, ont été classés, selon la définition de la NCEP ATPIII, avec ou sans syndrome métabolique. Les données échographiques carotidiennes (l’épaisseur intima-média, la présence et le nombre de plaque) et un score cardiovasculaire combiné, ont été comparés entre les 2 groupes par Mann-Whitney test.
Résultats |
Parmi les 140 patients dont les données sont exploitables, 10 (7,1 %) présentent un syndrome métabolique, dont l’hyperglycémie et l’hypertriglycéridémie sont les composantes les plus fréquentes. Ces patients ont des marqueurs d’athérosclérose statistiquement (p≤0,01) plus élevés.
Discussion |
La prévalence du syndrome métabolique, si elle reste supérieure à celle de la population générale, est inférieure aux données antérieures de la littérature, même après inclusion des 6 patients en prophylaxie (11,4 %). Ce syndrome métabolique, qui est probablement un agrégat hétérogène de complication des traitements antirétroviraux (hypertriglycéridémie, hypertension, hypoHDLc) et de la pathologie VIH (hyperglycémie), représente, comme dans la population générale, un facteur de risque cardiovasculaire majeur qui justifie son dépistage et sa prévention.
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Vol 37 - N° 4P1
P. 579-584 - avril 2008 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.