Endocrinology of bone mineralization: An update - 11/02/22
L’endocrinologue et la minéralisation osseuse : une mise au point pour 2021
Abstract |
Throughout the world, millions of people suffer from fragilizing osteopathies such as osteomalacia and osteoporosis. Osteomalacia is a rare disorder, corresponding to mineralization abnormalities in adult bone, as opposed to rickets in children. Renal phosphate loss and hypophosphatasia are the main causes of vitamin-resistant osteomalacia. Diagnosis is based on clinical history, phosphocalcic metabolism assessment and, if necessary, molecular characterization, and must be rapid in order to initiate the most appropriate treatment and consider new treatments such as burosumab if necessary. Osteoporosis is characterized by reduced bone mass and strength, which increases the risk of fragility fracture. Fracture-related burden is expected to increase over the coming decades linked to the aging of population and a treatment gap. In order to reduce this treatment gap, it is important to develop two strategies: improvement of screening and of treatment. Systematic screening using the FRAX® fracture risk assessment tool could be useful to increase anti-osteoporosis medical treatment and reduce fracture rates. The question of treatment sequencing in osteoporosis is another challenge, notably after denosumab cessation, complicated by a decrease in bone mineral density and increased risk of fracture. New treatments are also available, including romosozumab, a humanized monoclonal antibody, which promotes bone formation and inhibits bone resorption by inhibiting sclerostin. Romosozumab is approved in several countries, including France, for treating severe osteoporosis in postmenopausal women at high risk of fracture and free of cardiovascular comorbidity. Endocrinologists need to be aware of these fragilizing osteopathies in order to improve both diagnosis and treatment.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Résumé |
De partout le monde, des millions de personnes souffrent d’ostéopathies fragilisantes telles que l’ostéomalacie ou l’ostéoporose. L’ostéomalacie est une maladie rare, qui correspond à des anomalies de la minéralisation osseuse chez l’adulte, à la différence du rachitisme de l’enfant. La perte rénale de phosphate et l’hypophosphatasie sont les causes principales de l’ostéomalacie résistante aux vitamines. Le diagnostic s’appuie sur l’anamnèse clinique, l’évaluation du métabolisme phosphocalcique et, si nécessaire, la caractérisation moléculaire. Il doit être effectué rapidement pour permettre l’initiation d’un traitement optimal, prenant en compte les nouvelles thérapies telles que le burosumab si besoin. L’ostéoporose correspond à une diminution de la masse et de la résistance osseuse, avec un risque augmenté des fractures de fragilité. Les coûts des soins de santé liés aux fractures vont augmenter pendant les décennies à venir en raison du vieillissement de la population et des lacunes thérapeutiques. Pour pallier à ces lacunes, il est important de mettre en œuvre une double stratégie d’amélioration du dépistage et de la prise en charge. Le dépistage systématique utilisant le FRAX®, un outil d’évaluation du risque fracturaire, pourrait permettre d’augmenter le taux de traitement médical de l’ostéoporose et de réduire le nombre de fractures. La question de la séquence des traitements est encore un défi, notamment après cessation des traitements au dénosumab, avec une diminution de la densité minérale osseuse et une augmentation du risque fracturaire. Il y a aussi de nouveaux traitements, dont le romosozumab, un anticorps monoclonal humanisé qui favorise la formation osseuse et limite la résorption en inhibant la sclérostine. Le romosozumab est autorisé dans plusieurs pays, dont la France, pour le traitement de l’ostéoporose sévère chez la femme en post-ménopause à haut risque de fracture, mais sans comorbidités cardiovasculaires. L’endocrinologue doit connaître ses ostéopathies fragilisantes pour améliorer à la fois le processus du diagnostic, mais aussi la prise en charge.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Keywords : Bone, Osteomalacia, Osteoporosis, Treatment gap, Hypophosphatasia, Hypophosphatemia, Sclerostin inhibitors
Mots clés : Os, Ostéomalacie, Ostéoporose, Lacune thérapeutique, Hypophosphatasie, Hypophosphatémie, Inhibiteurs de la sclérostine
Esquema
Vol 83 - N° 1
P. 46-53 - février 2022 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.