Prise en charge de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées selon les recommandations de la Haute Autorité de santé française - 08/02/22
Résumé |
La prise en charge de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées (MAMA) a été l'objet de nombreuses recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS), qui sont les références principales de cet article. La diversité des situations médicales, des contextes socio-environnementaux et des sujets eux-mêmes rend difficile la rédaction d'un parcours de soin universel. Toutefois, il est légitime d'avoir des règles communes au temps du diagnostic et de son annonce, pour les prescriptions des traitements médicamenteux et non médicamenteux à visée cognitive, pour la prise en charge des troubles comportementaux, pour l'accompagnement des aidants. La maladie d'Alzheimer et les maladies apparentées nécessitent une double prise en charge, médicale (et paramédicale) et sociale. Il faut savoir orienter les patients et leurs aidants vers les structures de coordination : centres locaux d'information et de coordination gérontologique (CLIC), maison départementale pour les personnes handicapées (MDPH), maisons pour l'autonomie et l'intégration des malades Alzheimer (MAIA), maison départementale de l'autonomie (MDA). En 2011, la commission de la transparence de la HAS a estimé faible le service médical rendu par les inhibiteurs de l'acétylcholinestérase et la mémantine prescrits dans la maladie d'Alzheimer qui ont été déremboursés en 2018, décision unique en Europe. S'il convient de traiter les symptômes comportementaux, il est nécessaire de toujours rechercher une cause somatique ou environnementale à ces symptômes et d'avoir recours à des traitements non médicamenteux si cela se révèle possible. Concernant les traitements non médicamenteux, il est difficile de savoir quoi recommander, par quel professionnel, à quel stade, pour quelle maladie, avec quel objectif (cognitif et/ou comportemental). L'éthique de la sollicitude impose au soignant et au travailleur social de s'inquiéter des attentes et des préférences du malade et de ses proches. Les recommandations offrent un cadre, tracent des directions, guident la prise en charge et les bonnes pratiques mais elles ne se substituent pas à la prise en soin qui demeure toujours individuelle.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots-clés : Maladie d'Alzheimer, Démence, Autonomie, Recommandations professionnelles et bonnes pratiques, Éthique du soin
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