La sarcoïdose sévère : particularités cliniques et évolutives - 25/12/21
, I. Sahnoun 1, I. Moussa 1, K. Chaâbi 1, I. Ben Limem 1, M. Abdennadher 2, I. Ghanmi 1, S. Maalej 1, L. Douik El Gharbi 1Resumen |
Introduction |
Bien que le pronostic soit majoritairement favorable, les formes sévères de la sarcoïdose médiastino-pulmonaire ne sont pas rares. Le but de notre étude est de déterminer les caractéristiques cliniques et évolutives de la sarcoïdose sévère.
Méthodes |
Étude rétrospective de 60 patients suivis au service de pneumologie D de l’hôpital Abderrahmen Mami de l’Ariana durant la période allant de 2001 à 2019. Ces patients ont été répartis en 2 groupes : groupe 1(G1) : sarcoïdose sévère (n=19) et groupe 2 (G2) : sarcoïdose non sévère (n=41). La sévérité était définie par l’altération fonctionnelle respiratoire (CVF≤65 %) et/ou l’existence de localisations extra-thoraciques graves.
Résultats |
Comparés aux patients ayant une sarcoïdose non sévère, ceux avec une sarcoïdose sévère se caractérisaient par une intoxication tabagique plus élevée (17,5 versus 1,4 paquets-années ; p=0,004), des images radiologiques à type de rayon de miel (p=0,002), de distorsion scissurale (p=0,003), de bronchectasies par traction (p=0,003), de lignes non septales (p=0,028) et des nodules (p=0,007) plus fréquemment associés. Le lavage broncho alvéolaire a montré un taux de PNN plus élevé (10,8 % versus 4,74 % ; p=0,01) et un taux de macrophages plus bas (41,2 % versus 51,6 %, p=0,04) dans G1. La gazométrie artérielle en air ambiant a montré une PaO2 moyenne (78 versus 90mm Hg ; p=0,01) et une saturation moyenne en oxygène (94,8 versus 96,7 % ; p=0,002) plus basses dans le G1. L’échographie cardiaque a monté plus d’hypertension pulmonaire dans le G1 (p=0,015). Le traitement par corticothérapie systémique (p=0,025) et l’évolution vers l’insuffisance respiratoire chronique (p=0,007) étaient plus fréquents dans G1. L’âge moyen (52 versus 53 ans ; p=0,18), le sexe et les comorbidités étaient comparables entre les 2 groupes. Pas de différence significative entre les deux groupes pour les signes fonctionnels respiratoires et extra respiratoires. Les micronodulaires (p=0,11), l’épaississement septal (p=0,083) et les adénopathies médiastinales (p=0,7) étaient similaires entres les 2 groupes. Le périmètre de marche était comparable (332 versus 378m ; p=0,27) entre les 2 groupes au TM6m.
Conclusion |
Les formes sévères de sarcoïdose doivent être reconnues en raison de leur évolution défavorable.
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Vol 14 - N° 1
P. 114 - janvier 2022 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
