Le travail bureautique oblige l’individu à demeurer en une position assise prolongée. Cette position a des retentissements sur les membres inférieurs, la posture et la marche. Le but de cette étude était de décrire les troubles morphostatiques et dynamiques chez les secrétaires médicales.

Il s’agit d’une étude descriptive transversale menée sur une période s’étalant du 1^er avril au 1^er mai 2021auprès des secrétaires médicales. La collecte des données a été faite moyennant un questionnaire auto-administré et un examen clinique complet.

L’analyse des résultats a montré que la plupart des secrétaires médicales souffraient des cervicalgies (80 %), des lombalgies (87,5 %), des gonalgies (52,5 %) et des podalgies (67,5 %). Le bilan articulaire a révélé que la plupart des bureautiques avaient une limitation dans les tous les mouvements articulaires du rachis cervical et lombaire. En outre, elles présentaient une perte d’endurance des muscles du rachis cervical, du rachis lombaire et des membres inférieurs. L’examen en charge a indiqué que notre population avait une bascule et un déjettement du bassin (50 % pour chacun), une bascule des épaules (50 %), une antéversion du bassin (70 %), une hyperlordose lombaire (62,5 %) et cervicale (65 %), une tête antériorisée (57,5 %) et une attitude scoliotique (32 %). L’examen de la marche a montré que 65 % des secrétaires avaient une attitude antalgique.

Cette étude a montré l’importance des répercussions morphostatiques et dynamiques du travail bureautique chez les secrétaires médicales. Afin de prévenir et limiter ces effets, il convient d’être vigilant à l’aménagement des postes du travail, au choix du matériel, mais aussi à l’organisation du travail.