Évaluation des comorbidités au cours de la spondyloarthrite axiale : prévalence et impact sur la prise en charge thérapeutique - 27/11/21
Resumen |
Introduction |
Les comorbidités sont plus fréquentes aux cours des rhumatismes inflammatoires chroniques notamment la spondylarthrite axiale (SA) et peuvent affecter la prise en charge thérapeutique de ces patients.
Le but de cette étude est de déterminer la prévalence des comorbidités retrouvées chez les patients atteints de SA et de déterminer les particularités cliniques et thérapeutiques chez les patients avec comorbidités comparés à ceux sans comorbidités dans une population de patients atteint de SA.
Matériels et méthodes |
Étude rétrospective transversale ayant inclus des patients diagnostiqués avec une SA selon les critères du groupe ASAS de 2009. Les paramètres épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques ont été comparées entre les groupes de SA avec au moins une comorbidité et celui sans comorbidités.
Résultats |
Cent soixante-quinze patients ont été inclus dans notre étude dont 119 (68 %) hommes et 56 (32 %) femmes. L’âge moyen de nos patients était de 43,3±11,2 ans et la durée moyenne d’évolution de la maladie était de 10,7±8,4 ans. Parmi les patients, 46,9 % avaient une atteinte articulaire périphérique et 20,6 % une atteinte enthésitique. L’antigène HLA B27 était positif chez 47,2 % des patients. Parmi les patients, 90,9 % ont été traités par AINS, 50,3 % par csDMARDs et 43,4 % ont reçu des anti-TNFs alpha.
Une comorbidité chronique ou plus a été objectivée chez 81 patients (46,3 %). Une atteinte cardiovasculaire a été retrouvée chez 14,9 % des patients à type d’hypertension artérielle (10,8 %), évènements thromboemboliques (2,8 %) et trouble de rythme cardiaque (1,7 %). Un diabète, une dyslipidémie et une ostéoporose ont été trouvés chez 8,5 %, 4,5 % et 4,5 % des patients respectivement.
Une atteinte rénale a été trouvée chez 5,1 % des patients à type de lithiase rénale (3,4 %), amylose rénale (0,5 %), néphropathie à IGA (0,5 %) et une néphropathie hypertensive (0,5 %).
Les autres comorbidités étaient un asthme dans 5,7 % des cas, un ulcère gastroduodénal dans 4,5 % des cas, une dépression dans 2,8 % des cas, une hépatopathie chronique dans 2,2 % des cas et une affection maligne dans 1,7 % des cas.
La comparaison des 2 groupes de patients avec et sans comorbidités révèle un recours plus fréquent aux anti-TNF alpha dans le groupe SA avec comorbidités (53 % versus 35,1 % ; p=0,01).
Aucune différence de l’âge, sexe, BASDAI, ASDAS, BASFI, recours aux AINS et aux csDMARDs, délai d’initiation des bDMARDs et réponse ASAS 40 aux bDMARDs n’a été trouvée entre les deux groupes.
Conclusion |
Dans notre étude on remarque que les comorbidités cardiovasculaires occupe la place la plus importante au cours des SA. Ces comorbidités limitent les alternatives thérapeutiques en faveur des biomédicaments.
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Vol 88 - N° S1
P. A264 - décembre 2021 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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