Syndrome SAPHO et réponse aux anti-Il-17: à propos d’une série de 3 cas - 27/11/21
Resumen |
Introduction |
Le syndrome SAPHO (synovite, acné, pustulose palmoplantaire, hyperostose, ostéite) est une entité rare qui partage de nombreuses similitudes cliniques et radiologiques avec les spondyloarthrites [1 ]. Bien que sa pathogénie ne soit pas toujours claire, Il y a de plus en plus d’accord sur un rôle possible des interleukines 17 (Il-17) dans la physiopathologie du SAPHO [2 ]. Compte tenu de son hétérogénéité, le diagnostic est difficile et les traitements conventionnels sont souvent décevants [3 ]. Malgré qu’ils soient utilisés en cas d’échec aux thérapies conventionnelles, il existe peu de données sur la valeur des thérapies biologiques, notamment les inhibiteurs de la voie Il-17, dans la prise en charge du SAPHO [4 ]. Nous rapportons dans ce travail 3 cas de patients SAPHO réfractaires qui ont présenté une réponse remarquable (spectaculaire et rapide) sous traitement par anti-Il-17.
Observation |
Les trois patients, âgés de 63,6±2,0 ans, dont l’histoire remonte à plus de 10 ans (11,7±4,16), souffrent d’une pustulose-palmo-plantaire, d’acné, de synovites et d’ostéites multifocales en échec de traitements conventionnels et par au moins un anti-TNF (Tableau 1). Ils présentent une amélioration spectaculaire et rapide cutanée et ostéo-articulaire sous Sécukinumab 300mg avec dose de charge. Le suivi sous Sécukinumab était de 3 ans 2 mois±7 mois. La réponse est maintenue plusieurs années après l’instauration du traitement (Figure 1).
Discussion |
Les Anti-TNF ont été utilisées dans plusieurs cas de SAPHO avec des résultats remarquables [3 ]. L’expérience avec le blocage de la voie IL-17 est limitée à quelques cas rapportés dans la littérature et conclut à une meilleure réponse cutanée qu’ostéo-articulaire avec le Sécukinumab [7 , 4 ]. En plus de l’hétérogénéité de la maladie, les différences observées peuvent être liées en partie aux doses d’Anti-Il17 utilisées, sachant que la dose de 150mg est considérée insuffisante pour les patients qui ont une maladie réfractaire aux biologiques. De plus, il existe des preuves que les cellules Th17, l’une des principales sources cellulaires d’IL-17, sont augmentées dans le sang périphérique des patients atteints de SAPHO par rapport au rhumatisme psoriasique et aux volontaires sains [2 ]. Des données cliniques préliminaires indiquent que les patients SAPHO présentant une augmentation des cellules Th17 circulantes sont plus susceptibles de répondre à l’inhibition de l’IL-17 [7 , 5 , 6 ], ceci pourrait contribuer aux différences observées dans l’efficacité clinique de ces médicaments.
Conclusion |
Les résultats disponibles sur la régulation de l’expression de l’IL-17 dans le SAPHO semblent prometteurs. Nos résultats viennent appuyer ces observations. Sur la base de ceci, des études à plus grande échelle évaluant l’efficacité des inhibiteurs de l’IL-17 dans le SAPHO sont certainement nécessaires.
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Vol 88 - N° S1
P. A235-A236 - décembre 2021 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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