Mon faux-ami l'angiographie coronaire - 26/11/21
Coronary angiography my false friend
Résumé |
L'angiographie coronaire est un ami de longue date, depuis la première injection sélective réalisée par Sones en 1958. Plus de 400 000 coronarographies sont réalisées chaque année en France pour le diagnostic et le traitement de la cardiopathie ischémique. En un peu plus de 60 ans, l'examen s'est simplifié avec une imagerie qui a considérablement progressé. Néanmoins, elle reste un examen invasif, irradiant, et nécessite une injection de produit de contraste potentiellement néphrotoxique. Elle est une projection en deux dimensions d'un luminogramme d'artères de petite taille, en perpétuel mouvement. La réalisation technique doit être parfaite, l'analyse des images soigneuse. Il est important de connaître les pièges et limites de l'examen, de s'appuyer sur des techniques complémentaires permettant de lever les ambiguïtés, qu'elles soient fonctionnelles (FFR, IMR) ou morphologiques (IVUS, OCT). Si des explorations non invasives, comme le coroscanner, sont en plein développement, ces méthodes alternatives se heurtent à d'autres limites (défaut de résolution, artéfacts liés aux calcifications) qui font que l'angiographie reste souvent incontournable au diagnostic de coronaropathie, indispensable pour décider du traitement et guider une revascularisation. Tous ces éléments font que l'angiographie coronaire répond à la définition que l'on peut retenir d'un ami, à savoir quelqu'un que l'on connaît bien… mais qu'on aime quand même.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Abstract |
Coronary angiography has been a long-standing friend since the first selective injection by Sones in 1958. More than 400,000 coronary angiographies are performed each year in France for the diagnosis and treatment of ischemic heart disease. In just over 60 years, examinations have become simpler, with imaging that has considerably progressed. Nevertheless, it remains an invasive and radiating examination and requires an injection of a potentially nephrotoxic contrast medium. It is a two-dimensional projection of a luminogram of small arteries, in perpetual movement. The technical realization must be perfect, the analysis of the images must be careful. It is important to be aware of the pitfalls and limitations of the examination, and to rely on complementary techniques to resolve ambiguities, whether functional (FFR, IMR) or morphological (IVUS, OCT). Although non-invasive explorations, such as coroscanner, are in full development, these alternative methods have other limitations (lack of resolution, artifacts related to calcifications) which mean that angiography often remains essential for the diagnosis of coronary artery disease, indispensable for deciding on treatment and guiding revascularization. All of these elements make coronary angiography the definition of a friend: someone you know well... but you love anyway.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots clés : coronarographie, limites, ambiguïtés morphologiques, OCT endocoronaire, FFR
Keywords : coronary angiography, limitations, morphological ambiguities, endocoronary OCT, FFR
Esquema
Vol 70 - N° 6
P. 410-415 - décembre 2021 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.