Évaluation de la pratique de prescription d’une chimiothérapie orale type « capécitabine ». Résultats de la première enquête auprès des oncologues médicaux marocains - 19/10/21
Evaluation of the practice of prescribing oral chemotherapy type “Capecitabine” by medical oncologist: A first study from Morocco
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Résumé |
Introduction |
Les thérapies orales se développent de plus en plus en oncologie. Leur prescription est devenue une pratique courante en oncologie. Cependant, il existe une variabilité et une diversité dans la pratique de leur prescription, son ampleur a été très peu étudiée dans la littérature. À notre connaissance, il s’agit de la première étude au Maroc et en Afrique du Nord à évaluer la pratique de la prescription de la chimiothérapie orale.
Matériels et méthodes |
Entre Janvier et juin 2019, nous avons mené une enquête nationale, transversale et exhaustive, pour évaluer la pratique de la prescription d’une chimiothérapie orale de type « capécitabine » par les oncologues médicaux marocains et identifier les stratégies, permettant de promouvoir ladhésion à un traitement antinéoplasique oral.
Résultats |
Au total, 91 oncologues médicaux ont participé, parmi 118, dont 29,7 % travaillent dans des centres d’oncologie publics, 58,2 % dans des hôpitaux universitaires et 12,1 % dans le secteur privé. Trente-quatre oncologues ont répondu par courrier électronique, 33 par conversation téléphonique et 24 en remplissant des questionnaires papier. Trente-deux pour cent des prescriptions étaient manuscrites et 51,6 % étaient électroniques. Quarante-six pour cent des oncologues médicaux consacraient plus de temps à la prescription de la capécitabine par rapport à son équivalent intraveineux 5FU. Cependant, 33 % des oncologues médicaux consacraient moins de temps pour cette prescription, et 20,9 % d’entre eux prenaient le même temps pour la forme orale et intraveineuse. L’observance de la chimiothérapie orale type capécitabine était évaluée par un simple interrogatoire des patients dans la plupart des cas (94 %) et 4 % des oncologues médicaux ont déclaré ne pas avoir évalué l’adhérence à la capecitabine. Parmi les médecins oncologues marocains, 87,9 % ont déclaré ne pas avoir reçu de formation spécifique à l’éducation thérapeutique du patient recevant une chimiothérapie orale.
Conclusion |
Au Maroc, il existe une grande variabilité dans les pratiques de prescription et de suivi des patients sous chimiothérapie orale. Il existe un manque de standardisation de la prescription et du suivi des antinéoplasiques oraux, mettant ainsi en péril la qualité et la sécurité de leur prescription.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Summary |
Introduction |
Oral anticancer therapy is becoming increasingly developed; their prescription has become a common practice in oncology. However, there is a variability and diversity in prescription practice. Its magnitude has been very little studied in scientific literature. To our knowledge, this is the first study in Morocco and North Africa to evaluate the practice of prescribing oral chemotherapy.
Methods |
The authors conducted a national exhaustive cross-sectional survey, to evaluate the practice of the oral chemotherapy “Capecitabine” type prescription by Moroccan oncologists and to identify strategies to promote an adherence to oral anti-neoplasic therapy.
Results |
Ninety-one medical oncologists answered out of 118, from public oncology centres (29.7%), Hospital University (58.2%), and private sector (12.1%). Thirty-four of the oncologists replied by email, 33 through phone conversation and 24 by filling paper questionnaires. In total, 32% of the cases were handwritten prescriptions, and 51.6% electronically generated. Forty-six percent of medical oncologists dedicated more time to the oral chemotherapy type Capecitabine prescription versus its intravenous equivalent 5FU. However, 33% medical oncologists take less time to this prescription, and 20.9% of them take the same time. Adherence to oral chemotherapy was evaluated by simply questioning of patients in most of the cases (94%) and 4% of medical oncologist declared that they did not evaluate this adherence. In total, 87.9% of Moroccan medical oncologists revealed that they have not received any specific training in the therapeutic education of the patient with oral anti-cancer treatment.
Conclusion |
In Morocco, there is a great variability in prescription and follow-up practice for patients receiving oral chemotherapy. There is a lack of a national standardization with regards to the procedures of prescribing and monitoring patients to ensure the quality and safety of the oral chemotherapy prescription.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots clés : Adhésion, Capécitabine, Chimiothérapie orale, Pratique de prescription
Keywords : Adherence, Capecitabine, Oral chemotherapy, Prescribing practice
Esquema
Vol 108 - N° 10
P. 940-947 - octobre 2021 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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