Traitement antirétroviral et risque d’athérosclérose infraclinique chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) - 25/09/21
Resumen |
Introduction |
Les antirétroviraux (ARV) participent dans la survenue des lésions d’athérosclérose. Ces lésions, liées à la toxicité métabolique des ARV, apparaissent à long terme. Le but de notre étude est de déterminer le rôle des ARV dans la survenue des lésions d’athérosclérose infracliniques.
Matériels et méthode |
Étude transversale effectuée au service des Maladies Infectieuses (2018 -2019) et portant sur 75 PVVIH traitées par des ARV. Un bilan cardio-vasculaire incluant : une écho-doppler des artères supra aortiques, un électrocardiogramme, une épreuve d’effort et une écho-doppler cardiaque, a été réalisé.
Résultats |
L’âge moyen était de 40,52±9,56 ans. L’association de deux inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (INTI) et d’un inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse (INNTI) était la plus prescrite (n=57, 76 %). Les molécules les plus utilisées étaient : Tenofovir (n=64, 85,3 %) et Emtricitabine (n=62, 82,6 %). La durée moyenne du traitement antirétroviral était de 78,7±62,8 mois. La durée d’exposition aux ARV a été ≥125 mois dans 15 cas (20 %). Neuf PVVIH (12 %) présentaient une athérosclérose infraclinique. En analyse univariée, une durée d’exposition aux ARV ≥125 mois était associée à l’athérosclérose (p=0,05). L’athérosclérose était plus fréquente en cas d’utilisation des IP/r (p=0,008).
Conclusion |
Un dépistage de l’athérosclérose est conseillé chez les PVVIH ayant une exposition prolongée aux ARV. Une modification du traitement est proposée chez les patients à haut risque cardiovasculaire sous IP/r.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Esquema
Vol 82 - N° 5
P. 551 - octobre 2021 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.