Évaluation de la sécrétion résiduelle d’insuline chez le diabétique de type 2 au moment du passage à l’insuline - 25/09/21
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Resumen |
Introduction |
Le diabète de type 2 se caractérise par un déficit progressif en cellules bêta pancréatiques justifiant souvent l’introduction d’une insulinothérapie pour maintenir la normoglycémie. L’objectif de l’étude était d’évaluer l’insulinosécrétion endogène chez le diabétique de type 2 (DT2) au moment du passage à l’insuline.
Méthodes |
Étude transversale menée chez 31 patients DT2 admis à l’hôpital du jour de l’institut national de nutrition pour passage à l’insuline. L’évaluation de l’insulinosécrétion a été basée sur le calcul de l’indice HOMA-ß ((insulinémie à jeûn×20)/(glycémie à jeûn – 3,5)). L’indice HOMA-ß a été considéré bas si sa valeur était<81,7.
Résultats |
L’âge moyen des patients (sex-ratio=1,14) était de 54,42±10,7 ans. L’ancienneté moyenne du diabète était de 9,9±7,8 ans. Vingt-cinq patients (81 %) étaient sous glimipéride, 1 (3 %) sous glyclazide et 5 (16 %) sous glibenclamide. L’acarbose était prescrite chez 32 %. Presque 94 % étaient sous metformine. A l’admission, la moyenne de la glycémie à jeun était de 2,68±0,49g/L. Le dosage de peptide C était normal [min : 1,3 ; max : 5,2]. La moyenne de l’indice de HOMA-ß était de 23,64±13,6 % [min : 6,3 ; max : 61,9]. L’insulinosécrétion était inversement proportionnelle à la glycémie à jeun (r2=−0,606 ; p<10−3) et au taux de HbA1c (r2=−0,382 ; p=0,035).
Conclusion |
Selon le HOMA-ß, tous les DT2 inclus présentaient une baisse de l’insulinosécrétion pancréatique. Le dosage isolé du peptide-C, qui était faussement rassurant, pourrait retarder à tort l’initiation de l’insulinothérapie chez le DT2.
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Vol 82 - N° 5
P. 501 - octobre 2021 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.