Ferritinémie et syndrome des ovaires polykystiques : à propos de 44 cas et 55 témoins - 25/09/21
Resumen |
Introduction |
Le Syndrome des ovaires polykystiques SOPK est un syndrome associant hyperandrogénie et troubles de l’ovulation. Il s’associe souvent à des perturbations du métabolisme glucidique. Une élévation modérée des stocks en fer ont été observées au cours de l’intolérance au glucose. La ferritine étant le paramètre de choix reflétant ces stocks.
Objectif |
Analyse des concentrations plasmatiques de la ferritine en présence de SOPK.
Matériel et méthodes |
Des femmes diagnostiquées porteuses de sopk et des témoins âge et sexe appariés ont été recrutées. Le diagnostic de sopk a été porté selon les critères de Rotterdam2003. Des prélèvements ont été réalisés au 3e jour du cycle. Le bilan biochimique a été réalisé sur COBAS6000 ROCHE.
Résultats |
Au total,99 femmes ont été recrutées : 44,4 % porteuses de SOPK et 55,5 % témoins. Le taux de la ferritine était plus élevé dans le groupe sopk par rapport aux témoins. Avec une normoglycémie et/ou IMC<25kg/m2, la ferritinémie était toujours plus élevée en présence de sopk.
Conclusion |
L’élévation des chiffres de ferritine semble être plus dépendante de sopk que de l’excès pondéral et de l’intolérance au glucose. Le SOPK influencerait les réserves en fer par réduction des pertes menstruelles. Ces chiffres de ferritine pourraient aussi être le reflet d’une inflammation infraclinique ou d’une activation du stress oxydatif qui accompagnent le sopk.
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Vol 82 - N° 5
P. 355 - octobre 2021 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.