Hyperthécose ovarienne : un vrai challenge diagnostique et thérapeutique - 25/09/21
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Resumen |
Introduction |
L’hyperthécose ovarienne (HTO) est une pathologie rare mais qui représente après la ménopause, la première cause d’hyperandrogénie. Sa physiopathologie reste mal élucidée. Ainsi, nous rapportons notre cas.
Observation |
Nous rapportons le cas d’une patiente âgée de 57 ans, G5P5, ménopausée à l’âge de 50 ans. Elle présente un syndrome métabolique associant : un diabète type 2 sous antidiabétiques oraux, un surpoids androïde (IMC=29 ; TT=91cm), une dyslipidémie de type II B, et une hypertension artérielle. Le bilan hormonal objective : testostérone très élevée à 8,04ng/mL, 17 OH progestérone normale à 0,7ng/mL, delta 4 androsténédione normale à 1,7ng/mL, une SDHA basse à 332ng/L avec un axe corticotrope normal et un bon freinage à la dexaméthasone. La TDM abdominopelvienne était sans anomalie. L’IRM était contre-indiquée devant la présence d’un matériel d’ostéosynthèse. Une annexectomie bilatérale a été pratiquée, permettant de confirmer le diagnostic d’HTO à l’examen histologique de la pièce opératoire. L’évolution était marquée par une régression spectaculaire des signes d’hyperandrogénie avec une testostérone de contrôle à 0,2ng/mL.
Discussion |
L’HTO est une pathologie rare mais reste la cause la plus fréquente d’hyperandrogénie chez la femme ménopausée, d’installation le plus souvent rapide. Elle est associée la plupart du temps à un phénotype métabolique avec un rôle probable de l’insulinorésistance par le biais de l’hyperinsulinisme et l’élévation de la LH bioactive. Le diagnostic d’hirsutisme au cours de la ménopause est souvent plus tardif. Ceci doit faire évoquer parallèlement à une origine tumorale l’HTO.
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Vol 82 - N° 5
P. 326-327 - octobre 2021 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.