Bilharziose hépatique - 01/01/95
Hôpital d'instruction des armées Alphonse-Laveran, 13998 Marseille Armées France
Resumen |
Avec plus de 300 millions d'individus infectés dans le monde, les bilharzioses arrivent au troisième rang des endémies parasitaires, derrière le paludisme et l'amibiase. Les bilharzies ou schistosomes sont des vers plats dont cinq espèces sont pathogènes pour l'homme. Elles donnent toutes une atteinte hépatique, mais seuls Schistosoma mansoni, décrit en 1902 par Manson, et les bilharzioses asiatiques avec essentiellement Schistosoma japonicum, décrit en 1988 par Mashima, sont à l'origine de manifestations hépatiques sévères dominées par l'hypertension portale qui fait toute la gravité de la maladie.
Première cause mondiale d'hypertension portale (HTP), la bilharziose hépatique réalise un bloc présinusoïdal, très différent des lésions de cirrhose. A côté du rôle pathogène des oeufs maintenant bien connu, celui des dérèglements immunitaires et des relations hôte-parasite a fait l'objet de nombreux travaux qui ont éclairé la physiopathologie complexe de l'atteinte hépatique. Les acquisitions récentes concernent également l'échographie dont l'intérêt est établi, le diagnostic sérologique aujourd'hui fiable, le traitement antiparasitaire simple et efficace, et enfin la prévention des complications de l'HTP dont les moyens ont été évalués avec rigueur.
Considérées par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) comme un problème majeur de santé publique, les bilharzioses doivent être connues des médecins des pays tempérés, de plus en plus confrontés à la pathologie d'importation de l'immigrant, comme à celle du voyageur toujours avide d'exotisme.
Esquema
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