Le globe oculaire nécessite une étude protocolée. Superficiel, facilement accessible, son exploration fait appel, en premier, à l'échographie qui offre une excellente résolution spatiale pour ses différentes structures, grâce à l'utilisation de sondes adaptées. L'étude du globe oculaire peut également faire appel, ensuite, aux techniques d'imagerie en coupes (tomodensitométrie [TDM] et imagerie par résonance magnétique [IRM]). La connaissance de l'anatomie de l'œil, de ses pathologies spécifiques mais aussi des aspects postopératoires permet d'optimiser le choix de la technique la plus appropriée, reproductible et à haut rendement diagnostique. Le globe oculaire est habituellement divisé en segment antérieur et segment postérieur, le pôle postérieur incluant la papille, ou tête du nerf optique et la macula. La radiographie standard n'a plus de place, supplantée par l'usage de la TDM haute définition. L'IRM, avec des petites antennes de surface à 1,5 Tesla, et bien sûr à 3 Tesla avec une antenne tête, permet une excellente étude anatomique et une bonne approche de la caractérisation tissulaire. Nous abordons successivement l'anatomie normale de l'œil, les différentes modalités d'imagerie, les principales pathologies oculaires et les aspects postopératoires.