Humeral head atraumatic avascular necrosis is a rare diagnosis. It concerns young patients with a high functional demand. The treatments are mostly surgical. The radiographic classification of Cruess assesses the severity of the humeral head avascular necrosis and guides surgical indications. This chapter reports a review of the literature based on meta-analyses and clinical series. Surgical treatments may be conservative or prosthetic. Conservative treatments include core decompression, bone grafting and arthroscopic debridement. Prosthetic replacements are performed by resurfacing, hemiarthroplasty or total arthroplasty. For low-grade asvascular necrosis, core decompression may be functionally effective and doesn’t impair later surgical procedures. For high grades, prosthetic replacements achieve good functional outcomes. Hemiarthroplasty should be preferred if the glenoid cartilage is intact, with low rates of wear complications and better long-term outcome than shoulder arthroplasty.

L’ostéonécrose aseptique non traumatique de la tête humérale est un diagnostic rare. Elle concerne des patients jeunes avec une demande fonctionnelle importante. Les traitements sont majoritairement chirurgicaux. La classification radiographique de Cruess évalue la gravité et guide les indications chirurgicales. Ce chapitre rapporte une analyse de la littérature basée sur des méta-analyses et des séries cliniques. Les traitements chirurgicaux peuvent êtres conservateurs ou prothétiques. Les traitements conservateurs comprennent le forage de la tête humérale, la greffe osseuse et le débridement arthroscopique. Les remplacements prothétiques sont réalisés par resurfaçage, hémiarthroplastie ou prothèse totale. Pour les ostéonécroses de bas grade, le forage permet une amélioration fonctionnelle, mais modifie peu l’évolution lésionnelle. Il a l’avantage de ne pas entraver une chirurgie ultérieure. Pour les ostéonécroses aseptiques de haut grade, les remplacements prothétiques permettent d’obtenir un résultat fonctionnel satisfaisant et durable. Les hémiarthroplasties doivent être privilégiées si le cartilage glénoïdien est intact au moment de l’indication prothétique, car elles exposent peu aux complications d’usure avec une meilleure survie à long terme que les prothèses totales.