Penetration rates of new pharmaceutical products in Europe: A comparative study of several classes recently launched in type-2 diabetes - 04/05/21
Taux de pénétration des nouveaux produits pharmaceutiques en Europe : une étude comparative de plusieurs classes thérapeutiques récemment lancée sur le diabète de type 2
Abstract |
Background |
Different countries have their own systems for evaluating new medicines, and they make decisions as to when and how each new medicine is adopted.
Purpose |
To compare the rate of uptake of new diabetes medicines (dipeptidyl peptidase-4 inhibitors [DPP-4Is], glucagon-like peptide-1 receptor agonists [GLP1-RAs], and sodium-glucose co-transporter-2 inhibitors [SGLT2Is]) in the five most populated European countries.
Methods |
The monthly volume of sales of antidiabetic drugs was extracted for each country from the IQVIA™ MIDAS® database for the period 2007 to 2016 and the defined daily doses (DDDs) were calculated. For each new drug, market shares were expressed as a percentage of the total market of non-insulin antidiabetic agents.
Results |
Sharp differences were observed between the countries. Overall, the highest and fastest rates of uptake were seen for Germany and Spain, compared to lower rates for the UK and Italy. This was especially marked for DPP-4Is, where the market share reached over 30% of non-insulin antidiabetic drugs in Germany and Spain, compared to around 10% in the UK and Italy. In France, there was an initial rapid uptake, which stabilized at around 20% after three years. Rates of uptake were lower for the other drugs, with the GLP1-RAs reaching a market share of 2.5–4.5% in Germany, Spain and France, compared to less than 2.5% in the UK and Italy. The SGLT2Is reached a market share of 5–8% in Spain and Germany, compared to less than 4% in the UK and Italy, and they were not launched at all in France in March 2020.
Conclusion |
The differences in the uptake of new antidiabetic drugs may reflect different methods for assessing and introducing new medicines, as well as cultural factors. The uptake of the new medicines would appear to be more cautious in the UK and Italy, perhaps due to concerns about cost-effectiveness, whereas in Germany and Spain, and possibly also France, a new medicine's potential benefits may be prioritized.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Résumé |
Contexte |
Les pays ont leurs propres systèmes d’évaluation des nouveaux médicaments, et décident du moment et de la manière dont chaque nouveau médicament est adopté.
Objectif |
Comparer le taux d’adoption de nouveaux médicaments contre le diabète (inhibiteurs de la dipeptidyl peptidase-4 [iDPP-4], analogues du glucagon-like peptide-1 [GLP-1] et inhibiteurs du cotransporteur de glucose sodium-dépendant de type 2 [SGLT-2]) dans les cinq pays européens les plus peuplés.
Méthodes |
Le volume mensuel des ventes de médicaments antidiabétiques de chaque pays a été extrait de la base de données IQVIA™ MIDAS® de 2007 à 2016 et les doses définies journalières (DDJ) ont été calculées. Pour chaque nouveau médicament, les parts de marché ont été exprimées en pourcentage du marché total des agents antidiabétiques non insuliniques.
Résultats |
De nettes disparités ont été observées entre les pays. Dans l’ensemble, des taux de pénétration plus élevés et plus rapides ont été observés pour l’Allemagne et l’Espagne, par rapport à des taux plus faibles pour le Royaume-Uni et l’Italie. Cela était particulièrement marqué pour les iDPP-4, dont la part de marché a atteint plus de 30 % des antidiabétiques non insuliniques en Allemagne et en Espagne, contre environ 10 % au Royaume-Uni et en Italie. En France, l’adoption de ces médicaments a été rapide initialement puis s’est stabilisée à environ 20 % au bout de trois ans. Les taux de pénétration ont été plus faibles pour les autres médicaments, les analogues du GLP1-R atteignant une part de marché de 2,5 à 4,5 % en Allemagne, en Espagne et en France, contre moins de 2,5 % au Royaume-Uni et en Italie. Les inhibiteurs du SGLT-2 ont atteint une part de marché de 5 à 8 % en Espagne et en Allemagne, contre moins de 4 % au Royaume-Uni et en Italie, et ils n’avaient toujours pas été lancés en France en mars 2020.
Conclusion |
Les différences d’utilisation des nouveaux médicaments antidiabétiques peuvent refléter des méthodes différentes d’évaluation et d’introduction de nouveaux médicaments, ainsi que des facteurs culturels. L’adoption des nouveaux médicaments semble plus prudente au Royaume-Uni et en Italie, peut-être en raison de préoccupations concernant le rapport coût-efficacité, alors qu’en Allemagne et en Espagne, voire aussi en France, les avantages potentiels d’un nouveau médicament peuvent être considérés comme prioritaires.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Keywords : Type-2 diabetes, Non-insulin antidiabetic agents, International comparisons, Pharmaceutical consumption patterns
Mots clés : Diabète sucré, Agents antidiabétiques non insuliniques, Comparaisons internationales, Modèles de consommation pharmaceutique
Abbreviations : DDDs, DPP-4Is, GLP1-RAs, HAS, NHS, NICE, SGLT2Is, USD, WHO
Esquema
Vol 82 - N° 2
P. 99-106 - avril 2021 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.