Revue critique des recommandations de perte de poids avant une arthroplastie totale de genou - 04/05/21
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Resumen |
Points essentiels |
• | Cette revue met en évidence l’insuffisance des preuves concernant le bénéfice d’une perte de poids avant une arthroplastie totale de genou (ATG) chez les patients atteints d’obésité sévère. |
• | Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour clarifier les bénéfices de la perte de poids comme stratégie efficace de prise en charge de la gonarthrose avancée avant une ATG. |
• | Une perte de poids rapide avant une ATG n’a probablement que peu d’avantages et pourrait même contribuer à l’apparition d’une obésité sarcopénique. |
Résumé |
Objectif |
L’augmentation du risque d’infection après une arthroplastie totale de genou (ATG) chez les patients ayant un indice de masse corporelle (IMC) élevé, en particulier ≥40 kg/m2, suggère qu’il pourrait être important de faire diminuer l’IMC (en perdant du poids) avant une ATG. Cependant, les effets de la perte de poids sur la réduction du risque de l’ATG ne sont pas clairement établis. Par ailleurs, une perte de poids peut avoir des conséquences négatives, notamment fonte musculaire et développement d’obésité sarcopénique, d’où un possible paradoxe pour les adultes atteints d’obésité et de gonarthrose avancée. Nous avons mené une revue critique des preuves existantes en faveur de la perte de poids chez les adultes obèses présentant une gonarthrose avancée. Nous nous sommes concentrés sur trois domaines principaux : (1) comparaison du risque de complications de l’ATG entre patients atteints d’obésité sévère (IMC ≥40kg/m2) et d’obésité (IMC entre 30,0 et 39,9 kg/m2) ; (2) recommandations de perte de poids chez les individus présentant une gonarthrose avancée ; et (3) résultats de l’ATG après une perte de poids préopératoire.
Méthodes |
Les bases de données Medline et CINAHL ont été examinées entre janvier 2010 et mai 2020 pour identifier des preuves solides et/ou ayant une influence clinique (revues systématiques, méta-analyses et recommandations pour la pratique clinique).
Résultats |
La littérature ne montre pas de relation claire entre perte de poids et réduction des complications de l’ATG ni de signes que le risque individuel d’un patient diminue lorsque son IMC descend d’un seuil ≥40 kg/m2 à une valeur ≤39,9 kg/m2. Les études ayant conclu à un bénéfice de la perte de poids dans la gonarthrose ne portaient pas sur des patients ayant un IMC très élevé (≥40 kg/m2) ou une gonarthrose plus avancée. Il n’existe pas non plus de preuves claires qu’une perte de poids avant une ATG entraîne un bénéfice sur les résultats de l’intervention. Ces lacunes en matière de preuve sont importantes et suggèrent qu’il faudrait modérer les recommandations de réduction de l’IMC avant une ATG à la lumière des incertitudes de la littérature actuellement disponible.
Conclusion |
Les preuves en faveur d’un bénéfice de la perte de poids avant une ATG sont insuffisantes. Tant que ces lacunes ne seront pas comblées, il est recommandé aux praticiens de prendre en compte les besoins et les risques spécifiques à leurs patients avant de préconiser une perte de poids (et donc une diminution de l’IMC).
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots clés : Obésité, Perte de poids, Gonarthrose, Indice de masse corporelle (IMC), Arthroplastie, ATG, Composition corporelle
Esquema
☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais la référence anglaise de Joint Bone Spine avec le DOI ci-dessus. |
Vol 88 - N° 3
P. 190-200 - mai 2021 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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