Medical devices (MD) used to treat arrhythmias range from electrophysiological exploration catheters to intracardiac ablation catheters, and they are continuously undergoing optimization. The inclusion of innovative MD in Diagnosis Related Groups (DRG) of the French healthcare economic system can lead to financial imbalance for health institutions. The objective of this study was to compare cost-revenue analyses for interventional heart rhythm management in a high-volume French hospital between two time periods.

For 3 months in 2014 and 3 months in 2017, all of the patients admitted to the interventional rhythmic unit with arrhythmia were included retrospectively in this monocenter study. All arrhythmias were considered. The primary clinical endpoint was the difference between the expenses and incomes, calculated for each patient. The secondary endpoint was the breakdown of costs.

217 patients were included. In 2014 period, the analysis revealed a deficit of 409±1717 euros per patient and an overall deficit for the hospital of 44,635 euros. In 2017 period, the same evaluation indicated a deficit of 446±1316 euros per patient and an overall deficit for the hospital of 48,210 euros. The cost of MD accounts for a significant share of total expenses.

The profitability for the cardiac rhythm activity at our facility was optimized between 2014 and 2017. The reliance on ambulatory care increased. However, the reduction in the expenses incurred did not increase the profitability for the facility. It was offset by a decrease in DRG tariffs. A flowchart-type structure based on these practices analyses for rhythmic disorder treatments was developed.

Les dispositifs médicaux (DM) utilisés pour traiter les arythmies vont des cathéters d’exploration électrophysiologique aux cathéters d’ablation intracardiaque, et ils sont continuellement en cours d’optimisation. L’inclusion des DM innovants dans le Groupe homogène de séjours (GHS) du système économique français peut entraîner un déséquilibre financier pour les établissements de santé. L’objectif de cette étude était de comparer les analyses dépenses/remboursement pour la prise en charge des troubles du rythme cardiaque dans un hôpital français à grand volume d’activité entre deux périodes de temps.

Durant 3 mois en 2014 et 3 mois en 2017, tous les patients admis dans l’unité rythmique interventionnelle avec arythmie ont été inclus rétrospectivement dans cette étude monocentrique. Toutes les arythmies ont été prises en compte. Le critère de jugement principal était la différence entre les dépenses et les remboursements pour chaque séjour de patients. Le critère secondaire était la répartition des coûts.

217 patients ont été inclus. Sur la période de 2014, l’analyse a révélé un déficit de 409±1717 euros par patient et un déficit global pour l’hôpital de 44 635 euros. Sur la période de 2017, la même évaluation a indiqué un déficit de 446±1316 euros par patient et un déficit global pour l’hôpital de 48 210 euros. Le coût des DM représente une part importante des dépenses totales.

La rentabilité de l’activité de rythmologie de notre établissement a été optimisée entre 2014 et 2017. Le recours aux soins ambulatoires s’est accrue. Cependant, la réduction des dépenses engagées n’a pas augmenté la rentabilité de l’établissement. Elle a été compensée par une baisse des tarifs du GHS. Un logigramme basé sur ces analyses de pratiques pour les traitements des troubles du rythme a été développée.