Douleur en situation de multivictimes - 17/03/21
Pain and mass casualty
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Résumé |
La douleur est un symptôme fréquent, un axe majeur de la prise en charge des patients et une priorité pour les pouvoirs publics. C’est un défi majeur en cas d’afflux massif de victimes en termes technique, organisationnel et pharmacologique. Nous avons étudié les modalités d’antalgie hors palier 1 dans les situations de multivictimes au sein de la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris pour l’année 2018 et, sur 162 interventions impliquant cinq victimes ou plus, 33 ont donné lieu à un transport par une ambulance de réanimation. Une majorité de ces patients (18 sur 25) n’ont pas eu recours à des traitements relevant du palier 3. Malgré toutes ses limites, cette étude laisse penser que la douleur pourrait être insuffisamment prise en compte en cas de multivictimes. Pourtant, il existe des moyens thérapeutiques disponibles : des moyens non médicamenteux, des thérapeutiques classiques comme la morphine ou l’anesthésie locorégionale. Le Tactical Combat Casulaty Care recommande depuis quelques années d’autres médicaments comme le sufentanyl ou la kétamine. Mais les limites de ces techniques sont vite atteintes, compte tenu des contraintes spécifiques aux afflux massifs. Des perspectives cherchent à s’amender de la voie intraveineuse et reposent sur la voie transmuqueuse ou intranasale, voire par inhalation. Malgré une prise en charge bien codifiée et connue, la douleur reste encore sous-évaluée et sous-traitée, surtout en cas d’afflux massif. Concernant l’analgésie en médecine de catastrophe, l’enjeu des prochaines années sera le développement de dispositifs permettant une administration plus facile, ne nécessitant pas d’abord veineux, et en toute sécurité.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Summary |
Pain is a frequent symptom, a major focus of patient care and a priority for public authorities. This is a major challenge in the event of a mass casualty in technical, organizational and pharmacological terms. We studied the non-level 1 analgesia modalities in multi-victim situations within the Paris Fire Brigade for the year 2018 and out of 162 interventions involving five or more victims, 33 resulted in transport by a resuscitation ambulance. A majority of these patients (18 out of 25) did not have recourse to level 3 treatments. Despite all its limitations, this study suggests that pain may be insufficiently taken into account in the event of multiple victims. However, there are therapeutic means available: non-medicinal means, old therapies such as morphine or locoregional anesthesia. The Tactical Combat Casualty Care has recommended other drugs such as sufentanyl or ketamine for a few years. But the limits of these techniques are quickly reached given the constraints specific to mass casualty. Prospects seek to amend the intravenous route and rely on the transmucosal or intranasal route or even by inhalation. Despite a well-codified and known management, the pain is still underestimated and undertreated, especially in the event of a massive influx. Regarding analgesia in disaster medicine, the challenge for the next few years will be the development of devices allowing easier administration, not requiring a venous access, and in complete safety.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots clés : Douleur, Afflux massif, Analgésie, Voie intranasale
Keywords : Pain, Mass casualty, Analgesia, Intranasal
Esquema
Vol 5 - N° 1
P. 75-78 - mars 2021 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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