État osseux des patients traités par biothérapie pour polyarthrite rhumatoïde – prévalence de l’ostéoporose et effet à long terme des biothérapies sur la densité minérale osseuse pour la PR : données du registre marocain RBSMR - 30/11/20
Resumen |
Introduction |
La polyarthrite rhumatoïde (PR) est le plus fréquent des rhumatismes inflammatoires chroniques. Il s’agit d’une maladie auto-immune systémique avec un état inflammatoire chronique et un traitement a base de corticothérapie,qui peuvent induire une perte osseuse, ce qui rend le dépistage de l’ostéoporose indispensable [1 , 2 ]. Plusieurs études ont montré des actions favorables des thérapies biologiques sur la protection osseuse [3 ]. Le traitement avec des anti-TNF est associé à l’amélioration du rapport marqueur de formation/résorption, suggère une diminution de la perte osseuse chez les patients atteints de PR [4 ].
Objectif |
Étudier la prévalence de l’ostéoporose chez les patients atteints de la polyarthrite rhumatoïde (PR) à l’inclusion et après 12 mois de biothérapie, et de comparer l’effet des différentes biothérapies et la relation avec les paramètres d’activité et le retentissement fonctionnel de la maladie.
Patients et méthodes |
Étude prospective analytique multicentrique basée sur les données du registre marocain de biothérapie portant sur 225 patients suivis pour PR répondant aux critères ACR-EULAR;L’état osseux (ostéoporose) a été accueillie à l’inclusion (M0) et après 12 mois de biothérapie (M12).
Résultats |
Parmi 225 patients ayant une PR inclus dans le RBSMR, l’ostéoporose était présente chez 51 patients (29,31 %) à l’inclusion (M0) et chez 8 patients (3,68 %) après 12 mois de biothérapie (M12) avec une différence statistiquement significative p<0,001. Le DAS28CRP était plus élevé à M0 par rapport à M12 (4,31±1,007 vs 2,50±1,135; p<0,001); 1 cas de fracture du poignet avec 2 patients sous bisphosphonates. L’ostéoporose était liée respectivement au diabète (p=0,011), HTA (p=0,03) et la sédentarité (p=0,001). La corticothérapie était noté chez 74,7 % des patients. Il n’y avait pas de différence entre les 2 groupes concernant: sexe, prise de corticoïde, la prise de DMARDS, et le type de biologique. En analyse multivariée et après ajustement sur facteurs confondants, les facteurs associés à l’ostéoporose étaient: âge (OR=1,07; IC[1,03–1,12]; p<0,001), poids (OR=0,96; IC[0,93–0,99]; p=0,033), sédentarité (OR=3,18; IC[1,43–7,05]; p=0,004) et DAS28VS (OR=0,50; IC[0,34–0,75]; p=0,001).
Conclusion |
Notre étude met en évidence un effet protecteur du DMARD biologique sur la perte osseuse au cours de la première année de traitement. Vu la suppression des effets liée à l’activité inflammatoire et pathologique de la PR sur le tissu osseux, soulignant l’importance de contrôler l’inflammation, mais des études complémentaires sont nécessaires pour confirmer ou infirmer cette tendance.
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Vol 87 - N° S1
P. A273-A274 - décembre 2020 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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