Impact de quatre protocoles d’immunosuppression sur l’incidence de la thrombopénie après transplantation rénale - 17/09/20
Resumen |
Introduction |
La thrombopénie est une complication fréquente et précoce après transplantation rénale, dont le traitement immunosuppresseur est un facteur favorisant. Celle-ci peut être à l’origine de complications hémorragiques sévères pouvant compromettre la survie du greffon et du patient. L’objectif de notre étude était de comparer l’incidence de la thrombopénie dans la première semaine après transplantation rénale sous 4 schémas d’immunosuppression.
Description |
Dans cette étude rétrospective monocentrique, tous les patients ayant bénéficié d’une transplantation rénale entre le 27/07/2016 et le 07/09/2018 ont été inclus. Ils ont reçu un traitement d’induction par Thymoglobulin (THY) ou Grafalon (GRA) et un traitement d’entretien par Everolimus (EVR) ou Mycophenolate Mofetil (MMF), associé au Tacrolimus et aux corticostéroïdes.
Méthodes |
La thrombopénie était définie par un taux de plaquettes inférieur à 150 G/l. Les autres critères de jugement incluaient le nadir de plaquettes, les hémorragies sévères et transfusions de culots globulaires, et des paramètres d’efficacité du traitement immunosuppresseur (rejet, perte du greffon, etc).
Résultats |
Sur les 237 patients inclus dans l’étude, 64,6 % ont présenté une thrombopénie dans la première semaine après transplantation. L’incidence de la thrombopénie était plus élevée chez les patients sous GRA que THY (73,4 % vs 61,3 % ; p=0,004) et le nadir de plaquettes plus bas (120 vs 142G/l ; p=0,002). La thrombopénie était aussi plus fréquente (81 % ; p=0,081) et prononcée (nadir 109G/l ; p=0,011) dans le groupe GRA-EVR. L’induction par GRA était le seul facteur de risque de thrombopénie persistant en analyse multivariée (p=0,002). L’incidence d’hémorragies sévères et de transfusion de culots globulaires étaient comparables entre les groupes, ainsi que les taux de rejet, perte du greffon et décès (suivi moyen de 25±8 mois).
Conclusion |
Un schéma d’immunosuppression associant GRA et EVR semble être à l’origine d’une thrombopénie plus fréquente et sévère qu’il ne faut pas négliger bien que celle-ci ne semble pas être responsable de plus de complications cliniques.
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Vol 16 - N° 5
P. 335 - septembre 2020 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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