Une large littérature a démontré en quoi le style d’attachement pouvait impacter la survenue d’une symptomatologie telle que des symptômes anxieux, dépressifs et post-traumatiques. L’âge étudiant, en tant que période de transition entre l’adolescence et l’âge adulte, constituant une population à risque en termes de santé, peut être intéressant à étudier considérant l’attachement au partenaire et l’anxiété, la dépression et le trauma. L’objectif de cette étude était d’évaluer auprès d’une population d’étudiants français : (1) la présence de symptômes anxieux, dépressifs et post-traumatiques ; et (2) la relation entre ces symptômes et le style d’attachement au partenaire.

Auprès d’étudiants français volontaires, nous avons conduit une étude basée sur des questionnaires en ligne (PCLS, HADS, ECR).

Les deux dimensions d’attachement (anxiété d’abandon et évitement de l’intimité) ont impacté les symptômes post-traumatiques (score à la PCLS). Plus le score d’attachement anxieux était élevé, plus les scores d’anxiété et de dépression à l’HADS étaient élevés. A contrario, une diminution du score à l’attachement évitant était associée à une diminution des scores d’anxiété et de dépression à l’HADS.

D’un point de vue psychothérapeutique, il apparaît important de considérer le style d’attachement en tant que facteur de risque, voire peut-être en tant que vulnérabilité psychopathologique. D’un point de vue clinique, nous devons prendre ce paramètre en compte pour expliquer la situation clinique des patients.

A wide literature has demonstrated how attachment style can impact symptomatology, for instance anxious, depressive, and post-traumatic symptoms. Life as a student, as a transition period between adolescence and adulthood, constituting a at-risk population in terms of health measures, may be particularly interesting to study regarding attachment to a partner and anxiety, depression, and trauma. The aims of this study were to evaluate in a French University student population: (1) the presence of anxious, depressive, and post-traumatic symptoms; and (2) the relationship between those symptoms and the attachment style with the partner.

Based on volunteer French students, we conducted an internet-based data collection procedure with online questionnaires (PCLS, HADS, ECR).

Both attachment dimensions (i.e., abandonment anxiety and intimacy avoidance) impacted post-traumatic symptoms (PCLS score). The higher the attachment anxiety score, the higher the HAD scores of anxiety and depression. In contrast, a decrease in the attachment avoidance score was associated with an increase in the anxiety and depression HAD score.

From a psychotherapeutic perspective, consideration might be given to attachment style as a risk factor, maybe even a psychopathological vulnerability. From a clinical point of view, we must take that parameter into account to explain the clinical situation of patients.