Harcèlement sexuel des infirmières en milieu psychiatrique - 01/03/20
Sexual harassment of nurses in psychiatric hospital
Résumé |
Objectif et méthode |
Décrire la perception du harcèlement sexuel, évaluer sa prévalence au travail et déterminer ses conséquences psychologiques, professionnelles et sexuelles par la passation d’un auto-questionnaire anonyme chez 164 infirmières exerçant à l’hôpital Razi, la Tunisie.
Résultats |
Le taux de réponse était de 78,04 %, soit 128 infirmières. L’âge moyen était de 34,9±9,6 ans. Au total, 71,1 % étaient mariées. Les formes verbales n’étaient pas considérées comme un harcèlement sexuel chez le tiers des femmes interrogées. Toutes les infirmières ont considéré que les formes physiques sont des formes de harcèlement sexuel. La prévalence du harcèlement sexuel au travail était de 64,8 % (40,9 % était des formes verbales). Le profil du harceleur était un homme, plus âgé que la victime et était un collègue dans 44,6 % des cas. Les conséquences négatives sur le travail étaient présentes dans 48,1 % des cas et les conséquences psychologiques dans 39,8 % des cas. Onze infirmières ont présenté un retentissement du harcèlement sur leurs vies sexuelles.
Conclusion |
Le harcèlement sexuel est fréquent en milieu de travail et particulièrement chez les infirmières. La perception des différents types de harcèlement sexuel est variable à cause des interprétations personnelles. Ses répercussions négatives aussi bien sur la santé mentale, physique et sexuelle de la victime que sur sa vie professionnelle imposent des mesures urgentes afin de réduire ce fléau.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Summary |
Objective and methods |
The aim of this study was to describe the perception of sexual harassment, evaluate its prevalence at work and to determine its psychological, professional and sexual consequences by passing an anonymous self-questionnaire to 164 nurses practicing at Razi Hospital, Tunisia.
Results |
The response rate was 78.04% (128 nurses). The average age was 34.9±9.6 years. In all, 71.1% were married. Verbal forms were not considered as a sexual harassment in one third of women surveyed. All nurses considered physical forms to be forms of sexual harassment. The prevalence of sexual harassment at work was 64.8% (40.9% were verbal forms). The stalker's profile was a man, older than the victim and a colleague in 44.6% of cases. Negative effects on work were present in 48.1% of cases and psychological consequences in 39.8% of cases. Eleven nurses presented harassment repercussions on their sexual lives.
Conclusion |
Sexual harassment is common in the workplace and especially among nurses. The perception of different types of sexual harassment is variable because of personal interpretations. Its negative repercussions on the victim's mental, physical and sexual health as well as on his professional life impose urgent measures to reduce this scourge.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots clés : Harcèlement sexuel, Infirmière, Hôpital psychiatrique, Travail, Loi
Keywords : Sexual harassment, Nurse, Psychiatric hospital, Work, Law
Esquema
Vol 29 - N° 1
P. 21-27 - janvier 2020 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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